Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !
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Commentaires
Content pour Thomas Day, pour l'excellent Bacigalupi, et pour la nouvelle de Ian McDonald.
Je suis quand même surpris pour le prix de la traduction. Sara Doke a fait un excellent travail, je ne remets pas du tout ça en cause, mais la traduction de Enig Marcheur quand même (je ne l'ai pas lu, donc je ne suis pas le mieux placé pour juger ceci dit...)... C'est une surprise, et tant mieux pour Sara ! ;)
Sinon, sur un tout autre registre, j'ai lu "La Religion des seigneurs". Vraiment intéressant et bien construit.
Verti de Shanghai
Sur le fait que l'édition française s'autocongratule, c'est la base (regrettable) de tout prix professionnel me semble-t-il.
Je vais aller jeter un oeil à "La religion des seigneurs".
Verti