Début des années 60. Cinq étudiants en mathématiques du MIT parcourent, autour de Noël, des centaines de kilomètres dans une bien inconfortable camionnette vers une mystérieuse destination. Cinq ! Il serait sans doute plus judicieux de dire quatre plus une. Ou trois plus deux. Car, parmi les cinq se trouvent Crystal Singer, génie mathématique comme il s’en trouve peu, et Rick, son petit ami, amoureux et admiratif, enveloppé à son corps défendant dans les affres d’une passion dévorante que Crystal partage mais qu’elle ne peut pas exprimer comme lui le fait. Loin de là. Car Crystal Singer n’est pas comme vous et moi (en ce qui me concerne, au moins, c’est sûr) . Crystal Singer, tout juste un peu plus de vingt ans, pense avoir déchiffré l’énigme mathématique posée en lettres fluorescentes bleues sur le sol de leur propre planète par ces Martiens avec qui l’humanité communique, d’opposition en opposition, à coups de messages titanesques, depuis presque cent ans et la découverte des canaux
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Commentaires
Et j'en attends beaucoup, tant j'ai été époustouflé par "Le fleuve des dieux".
Ces deux livres ont beaucoup en commun, un pays peu traité en science-fiction, le destin emmêlé de plusieurs personnages, mais ils nous parlent différemment. Le Fleuve des dieux nous invitait à découvrir l'Inde par le prisme déformant d'un futur assez éloigné, 50 ans. La Maison des derviches, situé demain ou presque (dans quinze ans) est un roman qui parle à l'européen et qui lui montre qu'un changement de barycentre de l'Europe est peut-être ce qui peut lui arriver de mieux, en tout cas ce n'est pas la fin du monde, ou la fin d'une civilisation.
La Maison des derviches est plus maîtrisé (notamment au niveau du scénario), plus resserré, on souffre moins du côté soupe d'idées, trente à la page, il y a moins de termes étrangers dans la prose qui coule mieux (La maison ocule mieux que le Fleuve, tout va bien). J'aime beaucoup les deux, Le Fleuve des Dieux touche le lecteur de SF que je suis, La Maison des derviches me touche en tant qu'européen qui n'a jamais mis les pieds en Turquie et le regrette.
Il ne reste plus qu'à l'acheter maintenant...
Merci Gilles ! ;)