Difficile à comprendre si on n'a pas lu son prédécesseur. Inutile sinon ? Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 119, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…). Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout : Kline est hanté par le souvenir de sa confrontation avec la Confrérie des mutilés, une secte prônant l'automutilation comme méthode de purification. le cauchemar se répète lorsqu'une branche hérétique, surnommée les « Paul », lui demande d'élucider le massacre de ses fidèles. Cette enquête le conduira à la découverte d'un nouveau schisme : une secte féminine qui croit en la résurrection de la chair. Membre fantôme renoue avec la logique absurde et cruelle de La Confrérie des mutilés et la pousse encore plus loin, offrant un récit horrifique dans un monde fanatisé, émaillé de dialogues absurdes et de réflexions existentielles. Voila. Rien de plus. ...
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Commentaires
Et j'en attends beaucoup, tant j'ai été époustouflé par "Le fleuve des dieux".
Ces deux livres ont beaucoup en commun, un pays peu traité en science-fiction, le destin emmêlé de plusieurs personnages, mais ils nous parlent différemment. Le Fleuve des dieux nous invitait à découvrir l'Inde par le prisme déformant d'un futur assez éloigné, 50 ans. La Maison des derviches, situé demain ou presque (dans quinze ans) est un roman qui parle à l'européen et qui lui montre qu'un changement de barycentre de l'Europe est peut-être ce qui peut lui arriver de mieux, en tout cas ce n'est pas la fin du monde, ou la fin d'une civilisation.
La Maison des derviches est plus maîtrisé (notamment au niveau du scénario), plus resserré, on souffre moins du côté soupe d'idées, trente à la page, il y a moins de termes étrangers dans la prose qui coule mieux (La maison ocule mieux que le Fleuve, tout va bien). J'aime beaucoup les deux, Le Fleuve des Dieux touche le lecteur de SF que je suis, La Maison des derviches me touche en tant qu'européen qui n'a jamais mis les pieds en Turquie et le regrette.
Il ne reste plus qu'à l'acheter maintenant...
Merci Gilles ! ;)