Le scrutin pour désigner la short list du Prix Planète SF 2025 est maintenant clos. Les forumeuses et forumeurs ont voté et choisi : Requiem pour les fantômes de Katherine Arden traduit par Jacques Collin (Denoël Lunes d’Encre) Les membres du jury ont voté et choisi : La Cité des lames de Robert Jackson Bennett traduit par Laurent Philibert-Caillat (Albin Michel Imaginaire) Une Valse pour les grotesques de Guillaume Chamanadjian (Aux Forges de Vulcain) Les Champs de la Lune de Catherine Dufour (Robert Laffont Ailleurs & Demain) Autrement dit, A B C D. L’univers est bien organisé. Le jury dispose maintenant de tout l’été pour faire les rattrapages de lecture nécessaires avant une délibération à la rentrée pour décider lequel de ces quatre romans deviendra le Prix Planète-SF 2025.
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Commentaires
Et j'en attends beaucoup, tant j'ai été époustouflé par "Le fleuve des dieux".
Ces deux livres ont beaucoup en commun, un pays peu traité en science-fiction, le destin emmêlé de plusieurs personnages, mais ils nous parlent différemment. Le Fleuve des dieux nous invitait à découvrir l'Inde par le prisme déformant d'un futur assez éloigné, 50 ans. La Maison des derviches, situé demain ou presque (dans quinze ans) est un roman qui parle à l'européen et qui lui montre qu'un changement de barycentre de l'Europe est peut-être ce qui peut lui arriver de mieux, en tout cas ce n'est pas la fin du monde, ou la fin d'une civilisation.
La Maison des derviches est plus maîtrisé (notamment au niveau du scénario), plus resserré, on souffre moins du côté soupe d'idées, trente à la page, il y a moins de termes étrangers dans la prose qui coule mieux (La maison ocule mieux que le Fleuve, tout va bien). J'aime beaucoup les deux, Le Fleuve des Dieux touche le lecteur de SF que je suis, La Maison des derviches me touche en tant qu'européen qui n'a jamais mis les pieds en Turquie et le regrette.
Il ne reste plus qu'à l'acheter maintenant...
Merci Gilles ! ;)