1915, Californie. Adelaide Henry quitte pour la dernière fois la ferme familiale de la Lucerne Valley. Cette jeune femme noire d’une trentaine d’années y vivait jusque-là avec ses parents Glenville et Eleanor, deux pionniers qui avaient choisi de suivre l’appel de l’African Society à « coloniser » le sud de la Californie et donc accepté d’occuper les terres californiennes que le gouvernement fédéral mettait à disposition des volontaires, fussent-ils noirs. Mais ceci, c’était il y a longtemps. Aujourd’hui, des décennies de dur labeur plus tard, Adelaide part, laissant derrière elle une ferme à laquelle elle met le feu et deux cadavres qui brûleront dedans. Il n’y aura plus que vingt-six familles noires dans la Lucerne Valley. C’est vers le Montana que la jeune femme se dirige, décidée à profiter de l’Homestead Act de 1862 (révisé en 1912) qui permettait à toute personne, quelles que soient ses caractéristiques, de revendiquer la propriété d’un terrain de 130 hectares qu’elle ...
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Commentaires
Et j'en attends beaucoup, tant j'ai été époustouflé par "Le fleuve des dieux".
Ces deux livres ont beaucoup en commun, un pays peu traité en science-fiction, le destin emmêlé de plusieurs personnages, mais ils nous parlent différemment. Le Fleuve des dieux nous invitait à découvrir l'Inde par le prisme déformant d'un futur assez éloigné, 50 ans. La Maison des derviches, situé demain ou presque (dans quinze ans) est un roman qui parle à l'européen et qui lui montre qu'un changement de barycentre de l'Europe est peut-être ce qui peut lui arriver de mieux, en tout cas ce n'est pas la fin du monde, ou la fin d'une civilisation.
La Maison des derviches est plus maîtrisé (notamment au niveau du scénario), plus resserré, on souffre moins du côté soupe d'idées, trente à la page, il y a moins de termes étrangers dans la prose qui coule mieux (La maison ocule mieux que le Fleuve, tout va bien). J'aime beaucoup les deux, Le Fleuve des Dieux touche le lecteur de SF que je suis, La Maison des derviches me touche en tant qu'européen qui n'a jamais mis les pieds en Turquie et le regrette.
Il ne reste plus qu'à l'acheter maintenant...
Merci Gilles ! ;)