Métal Hurlant 9 - Utopie Dystopie

Le Métal Hurlant nouveau est arrivé. Numéro 9 de la renaissance et premier de l’ère Lloyd Chery : « Utopies, dystopies, le futur ? C’était mieux après ». Sous ce titre (dont le placement du point d’interrogation interroge) se trouve le numéro de la revue consacré à ces questions de topoï désirables ou terrifiants dont la science-fiction serait naturellement (ou pas) porteuse ; des lieux rêvés puis offerts par de belles personnes ou décrits d’une main tremblante par des inquiets qui cauchemardent. Sur ces thèmes on trouvera à l’intérieur une interview volontariste de Kim Stanley Robinson (le ministre du futur) et une, lui faisant contrepoint, de Romain Lucazeau qui remet la littérature à sa place. Coline Serreau est présente aussi pour parler de son film La Belle verte , et Phil Tippet du sien, Mad God . Quelques pages sont consacrées au mouvement hopepunk (une antinomie sauf à parler comme un religieux exalté louant le caractère révolutionnaire de l’espoir) . D’autres portent un m

Station Eleven - Emily St. John Mandel


"Station Eleven" est le 4ème roman de la canadienne Emily St. John Mandel. Post-apo grippal, il semble écrit pour le grand public et le cinéma. Pas pour un lectorat SFFF exigeant.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 84, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

Dans un monde où la civilisation s est effondrée suite à une pandémie foudroyante, une troupe d acteurs et de musiciens nomadise entre de petites communautés de survivants pour leur jouer du Shakespeare. Un répertoire qui en est venu à représenter l'espoir et l'humanité au milieu de la désolation.
Le roman évènement de la rentrée littéraire, finaliste du National Book Award aux Etats-Unis, qui fera date dans l'histoire de la littérature d'anticipation.

« Roman évènement », tout est dit.

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :

Commentaires

Lorhkan a dit…
On peut être exigeant en SFFF et apprécier ce roman, je suis dans ce cas.
Ceci dit, c'est vrai que c'est à la base un (très bon) roman de littérature blanche, et que les thématiques du roman sont très orientées sur les personnages plutôt très réussis que sur des thèmes "purement" SF.

Mais qu'importe, j'ai beaucoup apprécié (et la construction narrative est vraiment excellente) ;)
Gromovar a dit…
Clairement de la blanche déguisée en SFFF.
Sur le "très bon" je suis bien plus réservé.
Et sur la construction : Molière, L'Avare, Acte V Scène V ;)
Lorhkan a dit…
Argh, tu m'obliges à revoir mes classiques... :P
Mais Molière, c'est de la blanche, non ? :D
Totirakapon a dit…
Les deux premiers romans sont franchement mauvais !
Gromovar a dit…
Pas lus mais ce style impressionniste qui n'impressionne pas est ennuyeux imho.
Jules a dit…
Je ne suis pas du tout SF et j'aime beaucoup! Il sort en français au Québec demain, il a certainement beaucoup de succès...
Gromovar a dit…
Ca se tient Jules. Le lectorat de ce livre n'est pas un lectorat SF, voilà pourquoi je préviens le lectorat SF.
Gromovar a dit…
Et bonjour au Québec :)
Acr0 a dit…
Je suis appréciatrice de roman (pré)(post)apocalyptique. Et même si ce roman de littérature blanche/standard n'a que des allures de SFFF à tes yeux, j'avoue avoir été suffisamment réceptive pour me prendre au jeu.
Gromovar a dit…
Je me suis ennuyé. Et quand je m'ennuie, c'est fichu.
John Warsen a dit…
La série télé est pas mal du tout. Je n'attendais rien, et j'ai été happé. Ca devient rare. Et la SF n'est qu'un prétexte, oui. Le post-apo soft, qui renvoie chacun à la quête de son humanité.
Gromovar a dit…
Je le note au cas où.