The End of the World as we Know it - Anthologie The Stand

Il y a des années j’ai lu et apprécié The Stand – même si j’ai un peu allégé ce très (trop) long roman. J’ai ensuite lu l’adaptation BD , ce qui prouve que mon appréciation n’était pas fake. Voilà que sort une anthologie coécrite par certains des bons auteurs du moment. Elle revisite l’univers de The Stand , y retourne, nous en dit plus sur des choses que King n’avait pas trouvé le temps de raconter, nous offre le plaisir coupable de retourner arpenter une terre ravagée. Edité par Christopher Golden et Brian Keene, doté d’une introduction de Stephen King, d’une préface de Christopher Golden et d’une postface de Brian Keene, The End of the World as we Know it rassemble des textes de Wayne Brady et Maurice Broaddus, Poppy Z. Brite, Somer Canon, C. Robert Cargill, Nat Cassidy, V. Castro, Richard Chizmar, S. A. Cosby, Tananarive Due et Steven Barnes, Meg Gardiner, Gabino Iglesias, Jonathan Janz, Alma Katsu, Caroline Kepnes, Michael Koryta, Sarah Langan, Joe R. Lansdale, Tim Lebbon, Josh...

Cthulhoo, Nyarli et les 101 Shoggis


Rien de bien transcendant, mais un petit plaisir d’amusement à lire cet "Appel de Cthulhoo" réalisé par François Launet.

Reprenant en VF les strips lovecraftiens comiques (l’association des adjectifs peut étonner) parus sur le Unspeakable Vault of Doom entre 2003 et 2005, il donne l’occasion au lecteur de retrouver, mis en scène dans de mignonnes petites aventures, le grand Cthulhoo, Nyarli, les Shoggis, Tindalou, les Cultistes, les Pwofons, Shoubi, Ygo, Yogzotot, Dagoune, et, last but not least, ‘Zathoth.

Si on ne connait pas ces personnages, inutile de lire la BD on n’y comprendra rien.
Les connaisseurs en revanche - sauf les puristes qui considèrent qu’on ne doit pas rire avec le Mythe - apprécieront de retrouver ces sombres héros dans des situations humoristiques inspirées tant par les histoires de Lovecraft que par la vulgate qui en a découlé. Même si ce genre de BD parodique n’est pas toujours fin, ce qui se donne à voir ici est assez souvent drôle, avec une mention spéciale pour les Shoggis dont la stupidité crasse fait mouche à tous les coups.
Le traitement naïf et enfantin des Anciens ajoute au côté amusant ; on peut même dire que leur insouciance à l’humanité est fidèle à la pensée de Lovecraft.

"La crypte de l'indicible" est une BD à laisser dans les toilettes pour s’en lire une ou deux pages à chaque visite.

L’appel de Cthulhoo, t1 La crypte de l’indicible, François Launet

Commentaires

Ça existe "les puristes qui considèrent qu'on ne doit pas rire avec le Mythe" ?
Gromovar a dit…
Carrément. Qui regrettent la puérilisation de Cthulhu.
Alias a dit…
Je me disais bien que j'avais oublié d'acheter un truc à la JE/CC le mois passé...
Anonyme a dit…
Ah, mais c'est "The Unspeakable Vault of Doom" en fait. Il fallait le dire plus tôt:)

Verti