Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !
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Commentaires
C'est marrant qau début je trouvais film et roman très proche, et plus j'avance et plus je les vois qui s'éloignent au niveau des idées (ce qui est très agréable, sinon je m'ennuierais).
Mis à part l'horrible couverture (j'aurais bien aimé me passer de l'affiche du film), la VF m'a l'air tout à fait correcte (en tout cas pour la partie centrale ça se lit bien, c'était ma crainte principale)
PS : t'as aussi des problèmes de spams que tu as mis le captcha ?