Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !
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Commentaires
(faut vraiment que je me prenne un abonnement DVD à la bibliothèque pour ce genre de films...)
En tout cas, bon vol :D
tu as vraiment vu ce machin au ciné ? ton dévouement à la cause de la SF est grand. Si tu veux le chroniquer dans le cadre du SSW ne te censure pas hein !
(mais qu'allait faire George Peppard dans cette galère ? payer sa piscine ?)
Hum, pardon.
Je ne crois pas que j'aurai le courage de le chroniquer ;)