La Maison des veilleurs - PK Dewdney

Sache, lecteur, qu’arrive bientôt chez ton libraire le plus proche La Maison des veilleurs , quatrième tome du Cycle de Syffe, après Les Chiens et la charrue , La Peste et la vigne et L’Enfant de poussière . Sache aussi qu’il est vraiment très bon. Il est donc temps de te donner envie, sans trop spolier ceux qui ne l’ont pas encore lu ni ceux qui n’auraient pas lu les précédents ! Les aventures bourroises de Syffe et de sa coterie sont loin d’être terminées. Soldé et établi dans dans cette Tannerie proche de la capitale que le primat Aidan Coujourg a mis à la disposition de son groupe, Syffe, désormais nanti du patronyme Sans-Terre, se repose auprès des proches qu’il a choisis (et aussi de ceux qui lui ont été imposés par le primat) après les événements (et, disons-le, l’amère victoire) de Puy-Rouge. Au groupe original amputé de ses membres tombés au combat se sont maintenant ajoutées deux guerrières Epones, Driche et Plume, dont l’une est une amie d’enfance. Pour tous, le calme apr

Décevant


Je suis un vrai amateur des romans de RC Wilson et un fanatique de la littérature post-ap ; "Julian Comstock" avait donc à priori tout pour me plaire. Au 22ème siècle, le monde est revenu au niveau technologique du 18ème siècle à cause de la fin de ce que Wilson nomme "l'efflorescence du pétrole". Passés "la chute des cités" et "la fausse tribulation", une version déformée de la société américaine, féodale et cléricale, s'est mise en place. Julian Comstock, jeune aristocrate voué à la mort par son oncle, le tyrannique Président Deklan, part à la guerre, devient un héros, devient Président après un coup d'Etat, s'attaque à la toute puissance de l'Eglise et meurt de la variole.
Fourmillant d'idées, le roman ne sait jamais devenir intéressant, par la faute d'un narrateur, proche de Comstock, falot et absurde, et d'une trame narrative désespérément lente et tangentielle. Quand au contexte post-ap, il n'est qu'un décor, jamais utilisé, sauf pour justifier la volonté, avortée, d'une Renaissance. Une vraie déception.
Julian Comstock, Robert Charles Wilson

Commentaires

El Jc a dit…
Voilà qui n'engage pas à découvrir ce titre. Merci à toi d'avoir essuyé les plâtres.
Gromovar a dit…
C'est un très étrange ouvrage, à la limite de l'exercice de style.
Efelle a dit…
Ouille mais j'irai quand même me faire ma propre opinion...
Gromovar a dit…
Bon courage ;-)
arutha a dit…
Je vais vraiment finir par me demander si sa seule réussite n'est pas Spin que le n'ai toujours pas lu. J'en suis déjà à quatre livres de l'auteur. Ca commence à faire pas mal.
Gromovar a dit…
"Les chronolithes" c'est très bien aussi. "Spin" est hors compétition. "Blind lake" m'a laissé un bon souvenir. Après, le reste...
C'est vrai que je le trouve très inégal.
Merci pour le retour. On verra si je le lirai alors. Cela dit, jusque là, je n'ai pas encore été déçu par l'auteur. Bon j'ai sans doute ce qu'il y'avait de mieux... lais j'aime le ton, le style, le rythme, mais un bon auteur ne peut pas toujours être bon.
Gromovar a dit…
Tu verras bien :)