Watership Down - Adams - Sturm - Sutphin

En 1972 sortait Watership Down , le premier roman de Richard Adams. 50 millions de lecteurs plus tard, une adaptation BD du roman est réalisée par James Sturm, avec Joe Sutphin aux pinceaux. Nanti du Eisner Award 2024 de la meilleure adaptation, Watership Down est maintenant traduit et publié en France par nul autre que l'inimitable Monsieur Toussaint Louverture. Dans un ouvrage de la qualité habituelle de l'éditeur girondin, le lecteur retrouvera le récit qui a charmé tant de lecteurs depuis 50 ans. Pour en dire quelques mots, il s'agit de l'histoire d'un groupe de lapins partis à la recherche d'une vie meilleure dans une société qu'ils devront d'abord créer eux-mêmes. Des lapins qui quittent la garenne paisible mais inégalitaire à laquelle ils appartiennent pour chercher un nouveau havre, loin d'une menace humaine imminente à laquelle leurs congénères ne veulent pas croire. C'est l'histoire de Hazel, qui deviendra le héros et le leader des...

Dans la penderie - Michael McDowell


Après le phénoménal succès éditorial d'un Blackwater feuilletonné à grande vitesse (et agrémenté pour les abonnés de goodies particulièrement plaisants), Monsieur Toussaint l'Ouverture se propose de publier prochainement un nouvel inédit de Michael McDowell.

En attendant, l'éditeur va offrir plusieurs nouvelles inédites de McDowell en numérique.

On ouvre le feu avec Dans la Penderie, nouvelle tirée du scénario de l'épisode 7 de la série Tales from the Darkside : Inside the Closet, écrit par McDowell et réalisé par Tom Savini, et disponible gratuitement jusqu'au 2 décembre.


Gayl Aynsley est une doctorante en quête de logement. Elle emménage dans une chambre que lui loue le doyen de la faculté vétérinaire, le Docteur Fenner. Maison isolée, edwardienne, imposante et un peu surannée.

Décorée de têtes d'animaux naturalisés, la maison est silencieuse car n'y vit plus que le Docteur Fenner ce qui sera parfait pour le travail et le repos de Gail, d'autant que si une chose est sûre c'est que le doyen ne tient pas à sympathiser. Et qu'il déteste le bruit comme l'agitation. La Maison Fenner n'est clairement pas l'Auberge espagnole.

Qu'importe, la chambre de Gail est confortable et dans ses moyens. Seule bizarrerie, une penderie condamnée, à la porte très basse, qui ne cesse de l'intriguer, d'autant qu'elle se convainc vite qu'une créature, un rat peut-être, vit à l'intérieur. De la serrure, Fenner dit avoir perdu la clé ; fin de l'histoire en ce qui le concerne, ce n'est pas un sujet dont il veut parler.

Mais du mouvement se produit et Gail est de moins en moins sereine, a fortiori quand elle remarque que la porte de la penderie « condamnée » est parfois ouverte.

Dans La Penderie, McDowell crée progressivement une ambiance inquiétante qui souffre néanmoins d'une fin  qu'on voit venir d'assez loin. A lire pour le fun.


La Penderie, Michael McDowell

Commentaires

Anudar a dit…
Intrigué, je suis.
Gromovar a dit…
Ca vaut un petit moment de lecture.
Anonyme a dit…
Lecture agréable mais trop courte. Un peu "déçue" par la fin.
Okenwillow a dit…
Ça fait vachement penser à un ce qui arrive à un personnage de Blackwater :)