Alien Clay - Adrian Tchaikovsky

Quand commence Alien Clay , récent roman SF politique du serial writer Adrian Tchaikovsky, Anton Daghdev est, disons-le sans ambages, dans une belle merde. Embarqué de force sur un vaisseau en partance pour la colonie pénitentiaire de la planète Imno 27g – surnommée Kiln –, déshydraté flash-frozen comme ses compagnons d'infortune pour survivre à un très long trajet sans passer par l'hibernation, Daghdev a voyagé trente ans durant, endormi aux côtés des autres prisonniers politiques qui font partie de la même cargaison que lui. Il aurait pu rêver meilleur confort mais le pire était encore à venir. Page 1, arrivés à distance orbitale d'Imno 27g, les forçats dont Daghdev sont réhydratés (kind of) , vaguement ramenés à la conscience, puis projetés entravés vers la surface de la planète dans des sortes de bulles de celluloïd translucide alors que leur vaisseau (conçu pour un one-shot sans retour ni même atterrissage) se désagrège. Cet aller-simple déplaisant et risqué (un cer

Intégrale Patrouille du temps au Bélial : un avant-goût


Oyez ! Oyez ! Braves gens. Aujourd'hui devient disponible le premier tome de l'Intégrale de "La Patrouille du Temps" de Poul Anderson, édition définitive traduite par Jean-Daniel Brèque et Pierre-Paul Durastanti, et bien sûr aussi préfacée, commentée, expliquée.

On y suivra les aventures palpitantes autant qu’exotiques et très Golden Age de Manse Everard, vétéran de la Seconde Guerre Mondiale recruté par l'intemporelle Patrouille du Temps. De nouvelle en nouvelle, Manse saute d'ère en ère pour neutraliser les voyageur temporels imprudents ou malveillants et éviter ainsi les modifications de l'Histoire qu'ils pourraient provoquer.
Pire encore, si l'Histoire connue parait insatisfaisante, certains seront tentés de l'améliorer au moyen de quelques changements judicieux et de beaucoup d'effet papillon. Mauvaise idée aussi, comme le savent tous ceux qui ont vu L'effet papillon justement.
Il est donc capital de préserver le temps des risques qu'amènent le voyage dans le temps - on sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on gagne ; et l'enfer est pavé de bonnes intentions (voila, ça suffit pour les proverbes). C'est le rôle de la Patrouille du temps.

Pour se faire une idée du style on peut télécharger la première mission de Manse Everard, gratuite sur le site du Bélial.

Commentaires

Lorhkan a dit…
L'intégrale à venir m'intéresse fortement, j'avais lu le premier volume des quatre du Bélial de l'époque.

Cette première nouvelle donne une bonne approche des problématiques de la Patrouille du Temps même si j'ai plus été intéressé par ce que l'auteur explique du fonctionnement de cette patrouille et des problèmes temporels en eux-mêmes (discontinuité, etc...) que par l'intrigue en elle-même.
Mais le meilleur est à suivre. Et ces récits mêlant voyages dans le temps, uchronies et récits historiques sont vraiment sympas (Poul Anderson aime l'Histoire et ça se sent). :)
Dionysos a dit…
Une édition définitive qui fait envie, c'est clair. :)
L'aperçu donne le ton, en effet, et rien que s'imaginer à la place du héros vaut le coup, et le coût.
Gromovar a dit…
Oui. Je pense que ça va être de la lecture bien sympa. Et apaisante par rapport aux productions contemporaines.
Apaisante ? Ahem. C'est souvent crépusculaire, quand même. ;)
shaya a dit…
Ca m'intéresse aussi, il faut que je lise le tome 1 que j'ai à la maison pour me décider !
Gromovar a dit…
@ Pierre-Paul : Ce que je veux dire c'est qu'on n'y est pas dans la dystopie dure.
Vert a dit…
Il faut le lire, je peux garantir qu'on est servi côté évasion ^^.
Tigger Lilly a dit…
Ça fait clairement envie !
Gromovar a dit…
Bientôt en numérique.