Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !
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Commentaires
Cette première nouvelle donne une bonne approche des problématiques de la Patrouille du Temps même si j'ai plus été intéressé par ce que l'auteur explique du fonctionnement de cette patrouille et des problèmes temporels en eux-mêmes (discontinuité, etc...) que par l'intrigue en elle-même.
Mais le meilleur est à suivre. Et ces récits mêlant voyages dans le temps, uchronies et récits historiques sont vraiment sympas (Poul Anderson aime l'Histoire et ça se sent). :)
L'aperçu donne le ton, en effet, et rien que s'imaginer à la place du héros vaut le coup, et le coût.