The Dagger in Vichy - Alastair Reynolds

France, non loin de Bourges, autour du ??? Autour de quel siècle au fait ? C’est une bonne question. Car si dès le début de The Dagger in Vichy nous marchons dans les traces d’une troupe de théâtre itinérante comme il y en avait tant entre Moyen-Age et Renaissance, des indices transparents nous disent vite (à nous, peuple de la SF) que l’époque n’est pas celle que nous croyions au départ. Nous comprenons vite que Maître Guillaume, le dramaturge, Maître Bernard, le soldat, et le reste de la troupe, y compris celui qui nous narre l’histoire tragique et navrante de la petite équipe, vivent en des temps qui suivent les nôtres, après maints désastres et tribulations (décidément l’un de mes mots préférés de la langue française) , alors que barbarie et sauvagerie ont repris possession du monde comme elles le firent après la chute de l’Empire romain. Caprice des temps, il y a dans la France du texte un Imperator qui siège à Avignon, comme le firent les papes en d’autres temps. Époque incerta...

Burp !


Warren Ellis, célèbre auteur de comics, alterne sans cesse le meilleur et le pire imho. Le meilleur ici et , le pire et encore .
"Supergod" rejoint sans conteste le pire.
Histoire de dieux de création humaine provoquant l'apocalypse, "Supergod" est verbeux, pédant, prétentieux, boursouflé comme un noyé gonflé de gaz. Dénué de personnages, absurde et délirant, ce navrant ouvrage est, de plus, nanti d'une collection d'aphorismes censés exprimer des révélations post-humaines, et qui prouvent surtout que n'est pas Cioran ou Nietzsche qui veut. Quand je vois le praise de la couverture, je me dis qu'il y a des baffes qui se perdent.
Supergod, Ellis, Gastonny

Lu dans le cadre du Challenge Fins du Monde de Tigger Lilly

Commentaires

Lhisbei a dit…
oups ! celui-là je l'ai reçu pour Masse critique ...
Gromovar a dit…
Condoléances.
Efelle a dit…
Et ben là tu vois, tu ne me donnes pas envie mais alors vraiment pas.