Alien Clay - Adrian Tchaikovsky

Quand commence Alien Clay , récent roman SF politique du serial writer Adrian Tchaikovsky, Anton Daghdev est, disons-le sans ambages, dans une belle merde. Embarqué de force sur un vaisseau en partance pour la colonie pénitentiaire de la planète Imno 27g – surnommée Kiln –, déshydraté flash-frozen comme ses compagnons d'infortune pour survivre à un très long trajet sans passer par l'hibernation, Daghdev a voyagé trente ans durant, endormi aux côtés des autres prisonniers politiques qui font partie de la même cargaison que lui. Il aurait pu rêver meilleur confort mais le pire était encore à venir. Page 1, arrivés à distance orbitale d'Imno 27g, les forçats dont Daghdev sont réhydratés (kind of) , vaguement ramenés à la conscience, puis projetés entravés vers la surface de la planète dans des sortes de bulles de celluloïd translucide alors que leur vaisseau (conçu pour un one-shot sans retour ni même atterrissage) se désagrège. Cet aller-simple déplaisant et risqué (un cer

Burp !


Warren Ellis, célèbre auteur de comics, alterne sans cesse le meilleur et le pire imho. Le meilleur ici et , le pire et encore .
"Supergod" rejoint sans conteste le pire.
Histoire de dieux de création humaine provoquant l'apocalypse, "Supergod" est verbeux, pédant, prétentieux, boursouflé comme un noyé gonflé de gaz. Dénué de personnages, absurde et délirant, ce navrant ouvrage est, de plus, nanti d'une collection d'aphorismes censés exprimer des révélations post-humaines, et qui prouvent surtout que n'est pas Cioran ou Nietzsche qui veut. Quand je vois le praise de la couverture, je me dis qu'il y a des baffes qui se perdent.
Supergod, Ellis, Gastonny

Lu dans le cadre du Challenge Fins du Monde de Tigger Lilly

Commentaires

Lhisbei a dit…
oups ! celui-là je l'ai reçu pour Masse critique ...
Gromovar a dit…
Condoléances.
Efelle a dit…
Et ben là tu vois, tu ne me donnes pas envie mais alors vraiment pas.