La Première ou Dernière - L.L. Kloetzer

BLOG EN MODE DÉGRADÉ ON REFERA MIEUX QUAND ON POURRA MIEUX. JUSQUE LÀ, LECTEUR, POUR ENCORE QUELQUES MOMENTS, IL TE FAUDRA ACCEPTER DE ME FAIRE CONFIANCE SUR JUSTE DEUX OU TROIS LIGNES. Sortie très prochaine de La Première ou Dernière , suite du succulent Noon du soleil noir de L.L. Kloetzer. Lis, lecteur, ma chronique précédente et tu sauras quel univers est pastiché avec brio par le duo Kloetzer.   Dans le cas improbable où tu n'aurais lu ni le premier opus (les deux sont indépendants, mais il est dommage de s'en priver) ni ma chronique précédente, sache que c'est dans une Lankhmar qui ne dit pas son nom que se déploient les aventures de Noon, magicien extraordinaire clairement hors du monde et de ses conventions, que Meg, sa disciple, l'assiste, et que c'est Yors, son garde du corps aussi bourru que blanchi sous le harnois, qui raconte. Sache que les aventures narrées dans cet opus sont encore plus incroyables que celles rapportées dans le précédent. Sache que

Apoptose globale


"Things we didn't see coming", de Steven Amsterdam, décrit les pérégrinations d'un gars, dans un monde qui ressemble (trop) au notre. Supergrippe, changement climatique, incidents de frontières, réfugiés, gouvernements débordés, on est presque aujourd'hui, juste un poil pire. Le bug de l'an 2000 (intelligemment utilisé au début) a fait long feu, pas les autres menaces.
Sept récits non liés, si ce n'est par leur protagoniste principal, espacés de quelques années, racontent la vie du gars, qui n'a pas de nom, dans un pays qui n'en a pas non plus. Le contexte est inexistant, les transitions aussi. Le personnage principal est un médiocre qui tente médiocrement de survivre. De petit Charybde en minuscule Scylla, il parvient à sauver à peu près son insignifiante peau.
Intellectuellement, on peut comprendre le prosaïsme et l'anonymat, censés montrer que ce futur probable nous guette tous, mais la banalité crasse du héros, le caractère trop fragmentaire de son périple, l'absence aveuglante de background font qu'on s'ennuie beaucoup à suivre ses laborieuses reptations.
Things we didn't see coming, aka Ces choses que nous n'avons pas vues venir, Steven Amsterdam

Lu dans le cadre du Challenge Fins du Monde de Tigger Lilly

Commentaires

Efelle a dit…
Bon ben si c'est pas terrible, on va passer notre chemin...
Gromovar a dit…
Bonne idée.
El Jc a dit…
Dommage parce qu'un héros d'une insignifiance crasse, ça pouvait très bien le faire !
Gromovar a dit…
Essaie et on comparera nos impressions.
Lune a dit…
Ah mince, j'avais pas vu que tu en pensais autant de bien :p bon je vais le lire quand même hein
Gromovar a dit…
Tu verras ce que tu en penses.