Harmattan Season - Tochi Onyebuchi

Afrique, lieu indéterminé (ayant connu la colonisation française) , date indéterminée (sans doute vers le début du XXe siècle) . L'harmattan est un vent (de sable) qui souffle principalement à certaines saisons. Les saisons d'harmattan, propices aux tempêtes de sable, sont (le jour) très chaudes et sèches, provoquant troubles physiques et psychiques chez ceux qui le ressentent. Dans Harmattan Season , un personnage compare la présence française à un harmattan qui ne connaitrait pas de fin. Boubacar est un enquêteur privé. Il gagne d'habitude sa vie en retrouvant ceux qui ont disparu, par choix ou contre leur gré. Il le fait en naviguant entre les deux communautés du pays où il vit : les dugu (qui sont les autochtones) et les diéman (les blancs) . Mais depuis plusieurs mois les affaires vont mal, les dettes s'accumulent, et il est vraiment dans la dèche. Voilà qu'un soir une jeune femme visiblement blessée frappe frénétiquement à sa porte et entre dans son bureau...

Pulp action


Un bref passage devant un ordinateur pendant ces longues et épuisantes vacances pour dire que Quentin Tarantino prouve, dans cette remarquable uchronie, qu'on peut tourner un film qui a tout d'un comics lorgnant sur le pulp sans la moindre image de synthèse. Du grand art. Et 2h30 qui passent comme une brise.
Je précise, pour information, que je ne suis pas un Tarantinolâtre.
Inglorious basterds, Quentin Tarantino

Commentaires

Ghislain a dit…
J'ai pu le voir en VO et il est tout bonnement excellent. Il m'a réconcilié avec Tarantino après la déception Kill Bill.
Anonyme a dit…
Effectivement, un film qui laisse un bon souvenir malgré des limites évidentes.
Gromovar a dit…
@ jtrt : tu penses à quoi ?
Anonyme a dit…
Eh bien, je pense à certains tics de mise en scène qui sont devenus des constantes chez Tarantino, qui pouvaient être efficaces dans Kill Bill par exemple mais qui me semblent peu à-propos ici ; la caractérisation souvent monolithique des personnages, qui manquent bien souvent de consistance, celui joué par Brad Pitt inclus ; les rédérences constantes et bien souvent vides de sens ; la tentation du gore (ici finalement assez contenue)... on peut bien sûr rétorquer que tout ceci est fait à escient, qu'il s'agit de pastiche et de parodie, de jeu sur les genres, mais à force, cela peut aussi fatiguer. Mais cela dit, je le répète, on passe un très bon moment.
Mention spéciale pour Christoph Waltz absolument génial en « Jew hunter »! :)