Métal Hurlant 9 - Utopie Dystopie

Le Métal Hurlant nouveau est arrivé. Numéro 9 de la renaissance et premier de l’ère Lloyd Chery : « Utopies, dystopies, le futur ? C’était mieux après ». Sous ce titre (dont le placement du point d’interrogation interroge) se trouve le numéro de la revue consacré à ces questions de topoï désirables ou terrifiants dont la science-fiction serait naturellement (ou pas) porteuse ; des lieux rêvés puis offerts par de belles personnes ou décrits d’une main tremblante par des inquiets qui cauchemardent. Sur ces thèmes on trouvera à l’intérieur une interview volontariste de Kim Stanley Robinson (le ministre du futur) et une, lui faisant contrepoint, de Romain Lucazeau qui remet la littérature à sa place. Coline Serreau est présente aussi pour parler de son film La Belle verte , et Phil Tippet du sien, Mad God . Quelques pages sont consacrées au mouvement hopepunk (une antinomie sauf à parler comme un religieux exalté louant le caractère révolutionnaire de l’espoir) . D’autres portent un m

Pulp action


Un bref passage devant un ordinateur pendant ces longues et épuisantes vacances pour dire que Quentin Tarantino prouve, dans cette remarquable uchronie, qu'on peut tourner un film qui a tout d'un comics lorgnant sur le pulp sans la moindre image de synthèse. Du grand art. Et 2h30 qui passent comme une brise.
Je précise, pour information, que je ne suis pas un Tarantinolâtre.
Inglorious basterds, Quentin Tarantino

Commentaires

Ghislain a dit…
J'ai pu le voir en VO et il est tout bonnement excellent. Il m'a réconcilié avec Tarantino après la déception Kill Bill.
Anonyme a dit…
Effectivement, un film qui laisse un bon souvenir malgré des limites évidentes.
Gromovar a dit…
@ jtrt : tu penses à quoi ?
Anonyme a dit…
Eh bien, je pense à certains tics de mise en scène qui sont devenus des constantes chez Tarantino, qui pouvaient être efficaces dans Kill Bill par exemple mais qui me semblent peu à-propos ici ; la caractérisation souvent monolithique des personnages, qui manquent bien souvent de consistance, celui joué par Brad Pitt inclus ; les rédérences constantes et bien souvent vides de sens ; la tentation du gore (ici finalement assez contenue)... on peut bien sûr rétorquer que tout ceci est fait à escient, qu'il s'agit de pastiche et de parodie, de jeu sur les genres, mais à force, cela peut aussi fatiguer. Mais cela dit, je le répète, on passe un très bon moment.
Mention spéciale pour Christoph Waltz absolument génial en « Jew hunter »! :)