Mauvaise graine - Octavia Butler

Mauvaise graine est le premier volume diégétique de la série Patternist d'Octavia Butler , même s'il n'a été publié qu'en quatrième position, après Le Maître du réseau , Le Motif , La Survivante (désavoué par Butler elle-même dès 1981) , et avant Humains, plus qu'humains . Il est publié aujourd'hui en français Au Diable Vauvert , l'éditeur emblématique d'Octavia Butler. XVIIIe siècle, Ouest de l'Afrique. Doro ressemble à un homme africain. Ressemble seulement car il est plus que cela, Doro est un esprit généré il y a 3700 ans en Nubie. Il passe depuis de corps en corps, tel un vampire psychique qui détruit la conscience de ceux qu'il habite lorsqu'il s'installe pour un temps dans leur enveloppe charnelle. Bernard-l'hermite mental, Doro use en accéléré le corps de son hôte/victime puis l'abandonne à la mort lorsqu'il saute dans un autre corps qui remplira pour lui la même fonction. Anyanwu est une guérisseuse âgée de plus de...

Pulp action


Un bref passage devant un ordinateur pendant ces longues et épuisantes vacances pour dire que Quentin Tarantino prouve, dans cette remarquable uchronie, qu'on peut tourner un film qui a tout d'un comics lorgnant sur le pulp sans la moindre image de synthèse. Du grand art. Et 2h30 qui passent comme une brise.
Je précise, pour information, que je ne suis pas un Tarantinolâtre.
Inglorious basterds, Quentin Tarantino

Commentaires

Ghislain a dit…
J'ai pu le voir en VO et il est tout bonnement excellent. Il m'a réconcilié avec Tarantino après la déception Kill Bill.
Anonyme a dit…
Effectivement, un film qui laisse un bon souvenir malgré des limites évidentes.
Gromovar a dit…
@ jtrt : tu penses à quoi ?
Anonyme a dit…
Eh bien, je pense à certains tics de mise en scène qui sont devenus des constantes chez Tarantino, qui pouvaient être efficaces dans Kill Bill par exemple mais qui me semblent peu à-propos ici ; la caractérisation souvent monolithique des personnages, qui manquent bien souvent de consistance, celui joué par Brad Pitt inclus ; les rédérences constantes et bien souvent vides de sens ; la tentation du gore (ici finalement assez contenue)... on peut bien sûr rétorquer que tout ceci est fait à escient, qu'il s'agit de pastiche et de parodie, de jeu sur les genres, mais à force, cela peut aussi fatiguer. Mais cela dit, je le répète, on passe un très bon moment.
Mention spéciale pour Christoph Waltz absolument génial en « Jew hunter »! :)