Horizons obliques - Richard Blake

Sortie demain de Horizons obliques , un one-shot SF de Richard Blake. Il y a des années que Jacob et Elena Armlen se sont perdus dans une dimension parallèle qu'ils tentaient de cartographier. Depuis aussi longtemps Adley, leur fille, veut les retrouver. Après un long entrainement elle part donc en quête de parents depuis trop longtemps absents, à travers des mondes incroyables, avec l'aide de ses grands-parents, d'un impressionnant appareillage technologique de voyage transdimensionnel, de ses dons de prescience, et d'un robot humanoïde nommé Staden. Si le scénario, plutôt contemplatif, pourra désarçonner certains lecteurs, on ne peut qu'être impressionné par la beauté envoutante des planches réalisées intégralement par un auteur qui est peintre avant d'être bédéaste (et dont c'est le premier album) . Dès la première page représentant un rêve d'Adley portant un ours polaire sur son dos on est saisi par le style et la qualité graphique de l'album. L&

Pulp action


Un bref passage devant un ordinateur pendant ces longues et épuisantes vacances pour dire que Quentin Tarantino prouve, dans cette remarquable uchronie, qu'on peut tourner un film qui a tout d'un comics lorgnant sur le pulp sans la moindre image de synthèse. Du grand art. Et 2h30 qui passent comme une brise.
Je précise, pour information, que je ne suis pas un Tarantinolâtre.
Inglorious basterds, Quentin Tarantino

Commentaires

Ghislain a dit…
J'ai pu le voir en VO et il est tout bonnement excellent. Il m'a réconcilié avec Tarantino après la déception Kill Bill.
Anonyme a dit…
Effectivement, un film qui laisse un bon souvenir malgré des limites évidentes.
Gromovar a dit…
@ jtrt : tu penses à quoi ?
Anonyme a dit…
Eh bien, je pense à certains tics de mise en scène qui sont devenus des constantes chez Tarantino, qui pouvaient être efficaces dans Kill Bill par exemple mais qui me semblent peu à-propos ici ; la caractérisation souvent monolithique des personnages, qui manquent bien souvent de consistance, celui joué par Brad Pitt inclus ; les rédérences constantes et bien souvent vides de sens ; la tentation du gore (ici finalement assez contenue)... on peut bien sûr rétorquer que tout ceci est fait à escient, qu'il s'agit de pastiche et de parodie, de jeu sur les genres, mais à force, cela peut aussi fatiguer. Mais cela dit, je le répète, on passe un très bon moment.
Mention spéciale pour Christoph Waltz absolument génial en « Jew hunter »! :)