Sequoia Nagamatsu - Plus haut dans les ténèbres

Sibérie, 2030. Le monde continue de voir son environnement se dégrader, entre sixième extinction, mégafeux et montée catastrophique du niveau des mers. La mise à jour du cadavre d’une adolescente néandertalienne dans le permafrost sibérien en dégel exhume aussi un virus antédiluvien qui se propage au sein de toute l’espèce humaine et y entraîne une pandémie de proportion cataclysmique, l’équivalent d’une peste noire au niveau mondial. Une « peste » boostée par la rapidité des transports dans un monde que cette rapidité même et ses sources carbonées sont en train de détruire ; une maladie terrifiante qui ramène les cellules des organes touchés à leur état totipotent puis déclenche une nouvelle « embryogenèse » défectueuse, transformant des cœurs en foie, des foies en poumons, etc. Parfois même ils deviennent étrangement luminescents. L’humanité n’aura finalement peut-être pas à attendre l’effondrement climatique pour connaître la décimation, les effets d’un archéovirus meurtrier suffiro

Pulp action


Un bref passage devant un ordinateur pendant ces longues et épuisantes vacances pour dire que Quentin Tarantino prouve, dans cette remarquable uchronie, qu'on peut tourner un film qui a tout d'un comics lorgnant sur le pulp sans la moindre image de synthèse. Du grand art. Et 2h30 qui passent comme une brise.
Je précise, pour information, que je ne suis pas un Tarantinolâtre.
Inglorious basterds, Quentin Tarantino

Commentaires

Ghislain a dit…
J'ai pu le voir en VO et il est tout bonnement excellent. Il m'a réconcilié avec Tarantino après la déception Kill Bill.
Anonyme a dit…
Effectivement, un film qui laisse un bon souvenir malgré des limites évidentes.
Gromovar a dit…
@ jtrt : tu penses à quoi ?
Anonyme a dit…
Eh bien, je pense à certains tics de mise en scène qui sont devenus des constantes chez Tarantino, qui pouvaient être efficaces dans Kill Bill par exemple mais qui me semblent peu à-propos ici ; la caractérisation souvent monolithique des personnages, qui manquent bien souvent de consistance, celui joué par Brad Pitt inclus ; les rédérences constantes et bien souvent vides de sens ; la tentation du gore (ici finalement assez contenue)... on peut bien sûr rétorquer que tout ceci est fait à escient, qu'il s'agit de pastiche et de parodie, de jeu sur les genres, mais à force, cela peut aussi fatiguer. Mais cela dit, je le répète, on passe un très bon moment.
Mention spéciale pour Christoph Waltz absolument génial en « Jew hunter »! :)