Le Geôlier - Florian Quittard

Lieu indéterminé, date indéterminée. Un de ces espaces-temps incertains qui m’évoquent immanquablement Kafka. Qu’on peut attribuer aussi à Olga Tokarczuk ou à Karin Tidbeck , pour ne citer qu’elles. Saul Geôlier est gardien de prison. Oui, Saul Geôlier est geôlier, ce qui n’est pas absurde tant il ne fait qu’un avec un emploi et une fonction qui semblent être ses seules occupations. Il vit seul dans une petite cabane non loin de la prison où il officie. Il fait chaque soir le chemin qui relie sa cabane à la prison. Il prend son tour de garde nocturne auprès de prisonniers avec lesquels il a peu de contacts et de collègues qu’il fréquente à peine, sous les ordres d’un directeur qu’il n’a jamais rencontré. Au matin, sa garde accomplie, il rentre à la cabane. Il y collectionne les yeux des prisonniers (il faut lire pour comprendre) . Tous les jours, tous les soirs, tous les matins. Sans changement, sans promotion, sans perspective. Mais ce soir, le premier du livre, est spécial. Ce soir,...

L'Hacienda - Isabel Canas



Préférez Mexican Gothic ou, différent mais encore mieux, Notre Part de nuit !

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 113, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

À mi-chemin entre Mexican Gothic et Rebecca, un premier roman mêlant suspense et surnaturel avec pour toile de fond le Mexique après la guerre d'indépendance. Une maison isolée, des phénomènes paranormaux inquiétants et une femme prise dans leurs griffes...
Lors du renversement du gouvernement mexicain, le père de Beatriz est exécuté et sa maison saccagée. Quand le beau Don Rodolfo Solórzano la demande en mariage, Beatriz ne tient pas compte des rumeurs qui entourent la mort soudaine de sa première épouse et pense trouver la sécurité dans sa propriété à la campagne. Elle fera de ce lieu son nouveau foyer, quoi qu'il en coûte. Mais l'hacienda San Isidro n'est pas le sanctuaire qu'elle imaginait...
Rodolfo se voit bientôt contraint de retourner à la capitale. Très vite, le sommeil de Beatriz est peuplé de voix et de visions. Des yeux invisibles l'épient en permanence. Sa belle-soeur Juana raille ses peurs. Alors pourquoi celle-ci refuse-t-elle d'entrer dans la maison la nuit venue ? Pourquoi la gouvernante a-t-elle dessiné ces étranges symboles à l'entrée de la cuisine et fait-elle brûler du copal sur le seuil ? Qu'est-il réellement arrivé à la première Doña Solórzano ?
Beatriz n'a que deux certitudes : le mal habite cette hacienda et aucun de ses occupants ne la sauvera.

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :



Commentaires

Vincent a dit…
Ok je lirai quand même ra critique dans bifrost mais le ton est donné... dommage je le sentais bien celui ci ! Remarque notre part de nuit c est pas facile de faire mieux !