Rituel romain - El Torres - Martinez - Molina

Le meurtre d’un cardinal ébranle le Vatican. Mais ce meurtre est si cruel et si vicieux qu’il va bien au-delà de tout crime ou complot ayant jamais eu lieu au Saint-Siège. Le père John Brennan, connu comme l’exorciste le plus audacieux de l’Église, est rappelé à Rome. Sa mission est de lutter contre le Mal… un mal qui pourrait bien entraîner la destruction totale de l’Église catholique. El Torres encore, et une chronique très courte encore mais cette fois plutôt positive. Rituel romain est une BD d’horreur satanique de ce scénariste que je commence à de plus en plus apprécier. Elle met en scène John Brennan, un prêtre exorciste en rupture de ban après une violation du droit canon . Alors qu’il officie, exilé, en Amérique du Sud, Brennan est rappelé en catastrophe par un ponte du Vatican qui lui octroie un pardon officiel. On a massacré un cardinal à l’intérieur même du palais pontifical, l’institution a besoin de lui. Mais certains ne voient pas d’un bon oeil le retour du banni. Ritue...

The Empty - Ray Nayler


Futur. Nevada, sur la 50, la route la plus solitaire des USA.
Sal est "conductrice" (kind of) de convois de camions. Un boulot peu cool et mal payé mais qui permet de régler les factures et fait d'elle l'une des deux seules personnes de sa famille avec un job. Rien d'épuisant à faire, juste surveiller les cadrans. Et voilà qu'un voyant rouge d'alerte s'allume. Et que Sal décide de s'en occuper. Au péril de sa tranquillité.

En 5600 mots, Ray Nayler crée un monde d'où l'emploi a été presque intégralement éradiqué par l'automatisation. Il dépeint un monde où des jobs à la limite de l'indenture sont la seule alternative à la pauvreté oisive qui va avec le revenu minimum garanti.
En si peu de mots il crée au moins deux personnages à qui il donne background, objectifs, personnalités, raisons d'être.
En peu de caractères il dit la commodification des relations humaines, cause et conséquence de l'établissement de l'individualisme consumériste. Il raconte aussi, nées de ce monde qu'il décrit, les stratégies minables pour tenter de survivre un peu mieux ainsi que l'extinction progressive de toute solidarité, mais il n'oublie pas les bribes qu'il en reste parfois et permettent d'accepter de se sacrifier sciemment pour un autrui inconnu.
Il raconte, en d'autres termes, une histoire, palpitante, émouvante, implicante, parfaitement située dans ce monde qui seul la rend possible.

Un monde, des personnages, une histoire, en 5600 mots. C'est de la pure SF, de la très belle ouvrage, du genre qu'on ne voit pas si souvent.

The Empty, Ray Nayler

Commentaires

Anonyme a dit…
Merci pour cet article et pour le lien vers cette nouvelle.
C'est effectivement un superbe pain dans la gueule.
Gromovar a dit…
You're welcome.