La Première ou Dernière - L.L. Kloetzer

BLOG EN MODE DÉGRADÉ ON REFERA MIEUX QUAND ON POURRA MIEUX. JUSQUE LÀ, LECTEUR, POUR ENCORE QUELQUES MOMENTS, IL TE FAUDRA ACCEPTER DE ME FAIRE CONFIANCE SUR JUSTE DEUX OU TROIS LIGNES. Sortie très prochaine de La Première ou Dernière , suite du succulent Noon du soleil noir de L.L. Kloetzer. Lis, lecteur, ma chronique précédente et tu sauras quel univers est pastiché avec brio par le duo Kloetzer.   Dans le cas improbable où tu n'aurais lu ni le premier opus (les deux sont indépendants, mais il est dommage de s'en priver) ni ma chronique précédente, sache que c'est dans une Lankhmar qui ne dit pas son nom que se déploient les aventures de Noon, magicien extraordinaire clairement hors du monde et de ses conventions, que Meg, sa disciple, l'assiste, et que c'est Yors, son garde du corps aussi bourru que blanchi sous le harnois, qui raconte. Sache que les aventures narrées dans cet opus sont encore plus incroyables que celles rapportées dans le précédent. Sache que

Un soir d'orage : Nicolas Martin dans Bifrost 108


Ici et maintenant, précisément la nuit du 22 septembre 2021. Une nuit particulière car, alors que gronde et tonne un violent orage sur le petit bout de France dans lequel vit un petit garçon épileptique sévère, Enzo, la planète entière est elle aussi bombardée par un flux de neutrinos et d'antineutrinos de haute énergie. Avec des conséquences catastrophiques pour tous, centuplées pour Enzo, petit garçon seul dont les parents sont sortis et la sœur rendue impuissante par les conséquences terrifiantes de la pluie de particules.

Enzo doit sortir, partir à la recherche de ses parents, dans un monde effrayant et hostile pour un très jeune garçon, sujet de surcroît à des crises d'épilepsie. Un monde que le chaos provoqué par l’événement spatial rend plus terrifiant encore.


Avec Un soir d'orage, Nicolas Martin explore des peurs d'enfance pas si subjectives que ça. Il le fait avec un sens de la narration, du rythme, de la progression dramatique qui était déjà impressionnant dans Le Cruciverbiste. Un soir d'orage, comme son devancier, est le texte d'un auteur qui a vu et intégré quantité de films d'horreur et y a appris comment rendre une narration haletante.

De plus, faire d'un enfant le héros involontaire du récit ajoute à ce qui précède. Il est si difficile pour un jeune, handicapé de surcroît par ses crises, d'invoquer assez de maîtrise et de courage pour faire face à une situation qui paralyserait nombre d'adultes.

C'est donc un très bon texte.


Mais pourquoi cette fin ?????

Commentaires

Anudar a dit…
Comme je m'en doutais, ce texte m'a beaucoup plu. Chronique suivra dans quelques jours, j'ai lié la tienne.