The End of the World as we Know it - Anthologie The Stand

Il y a des années j’ai lu et apprécié The Stand – même si j’ai un peu allégé ce très (trop) long roman. J’ai ensuite lu l’adaptation BD , ce qui prouve que mon appréciation n’était pas fake. Voilà que sort une anthologie coécrite par certains des bons auteurs du moment. Elle revisite l’univers de The Stand , y retourne, nous en dit plus sur des choses que King n’avait pas trouvé le temps de raconter, nous offre le plaisir coupable de retourner arpenter une terre ravagée. Edité par Christopher Golden et Brian Keene, doté d’une introduction de Stephen King, d’une préface de Christopher Golden et d’une postface de Brian Keene, The End of the World as we Know it rassemble des textes de Wayne Brady et Maurice Broaddus, Poppy Z. Brite, Somer Canon, C. Robert Cargill, Nat Cassidy, V. Castro, Richard Chizmar, S. A. Cosby, Tananarive Due et Steven Barnes, Meg Gardiner, Gabino Iglesias, Jonathan Janz, Alma Katsu, Caroline Kepnes, Michael Koryta, Sarah Langan, Joe R. Lansdale, Tim Lebbon, Josh...

Rituel de chair - Graham Masterton


Ressortie en poche du "Rituel de chair", du maître de l'horreur Graham Masterton.

Années 80, Connecticut. Charlie McLean est un critique gastronomique cinquantenaire que sa vie sur les routes a fini par conduire au divorce. Il entame aujourd'hui une tournée d'inspection avec son fils adolescent Martin, dans l'espoir de créer avec lui le lien qu'il n'a jamais pris le temps de tisser.

Lors d'une étape, ils entendent parler du Reposoir, un restaurant français très exclusif que Charlie ne connait pas. Un lieu aussi qui a visiblement mauvaise réputation.
Piqué par cette découverte, Charlie se met en tête d'y manger en dépit de la fin de non recevoir qui lui est opposé. C'est alors que Martin commence à se comporter d'étrange manière, jusqu'à disparaître de leur chambre d’hôtel alors même que son père passe la nuit avec une femme rencontrée la veille. Fugue ou enlèvement, aucun doute dans l'esprit de Charlie. Confronté à l'inertie des autorités, il doit alors se mettre en marche pour retrouver son fils et le tirer des griffes du groupe qui le destine à une fin atroce.

Encore une fois, Masterton déçoit progressivement, de plus en plus, au fil des pages. Après un début aussi intrigant qu'inquiétant, presque weird, le récit et les rebondissements  - par leur ampleur sans cesse en croissance - deviennent de plus en plus invraisemblables, jusqu'à un final qui est une apothéose de l'invraisemblabilité - car à mobiliser une adversité colossale pour faire mousser le suspense on se retrouve obligé, après, à recourir à des résolutions proprement incroyables.

Si on veut voir un peu de positif, on notera une réflexion sur les dérives sectaires et l'emprise exercée par celles-ci sur des adolescents - la question était plus vive à l'époque, après le Guyana et avec la montée de Moon et de la Scientologie. On remarquera aussi la tentative de donner chair - sans jeu de mot - à un personnage de voyageur de commerce usé qui rappelle le Jean Rochefort de Tandem. Ca ne compense pas le reste du Barnum.
On fera mieux de lire La confrérie des mutilés, de Brian Evenson.

Etonnant de voir comme ses romans me font toujours la même impression.

Rituel de chair, Graham Masterton

Commentaires

TmbM a dit…
Mais finalement... pourquoi toujours y revenir si c’est à chaque fois une déception ?
Gromovar a dit…
De l'optimisme ?

Et puis, je n'y reviens pas très souvent quand même ;)