Lieu indéterminé, date indéterminée. Un de ces espaces-temps incertains qui m’évoquent immanquablement Kafka. Qu’on peut attribuer aussi à Olga Tokarczuk ou à Karin Tidbeck , pour ne citer qu’elles. Saul Geôlier est gardien de prison. Oui, Saul Geôlier est geôlier, ce qui n’est pas absurde tant il ne fait qu’un avec un emploi et une fonction qui semblent être ses seules occupations. Il vit seul dans une petite cabane non loin de la prison où il officie. Il fait chaque soir le chemin qui relie sa cabane à la prison. Il prend son tour de garde nocturne auprès de prisonniers avec lesquels il a peu de contacts et de collègues qu’il fréquente à peine, sous les ordres d’un directeur qu’il n’a jamais rencontré. Au matin, sa garde accomplie, il rentre à la cabane. Il y collectionne les yeux des prisonniers (il faut lire pour comprendre) . Tous les jours, tous les soirs, tous les matins. Sans changement, sans promotion, sans perspective. Mais ce soir, le premier du livre, est spécial. Ce soir,...
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Commentaires
Sinon, forte représentation de Lunes d'encre, c'est fou 😀
Pour les autres autant je n'avais jamais entendu parler d'infinité (et je vais aller me renseigner dessus), autant les deux autres sont déjà dans ma PAL et vont être lus bientôt, belle sélection ^^
(et Planetfall doit se sentir bien seul au milieu de tous ces Lunes d'encre aussi !)
Je vais voir pour rattraper Luna et Planetfall cet été du coup, histoire de faire mes pronostics :D