Papillons de nuit - Jane Herrigan - Retour de Bifrost 113

Angleterre, futur proche, quarante ans après la catastrophe. Mary, soixante-dix ans, est une aide-soignante d’un genre particulier. Elle s’occupe exclusivement d’hommes dans l’établissement d’État où elle travaille. Il faut dire que des hommes, dans le monde de Mary, il n’en reste pas beaucoup. Ceci depuis quarante ans, depuis qu’une épidémie véhiculée par des papillons de nuit mutants a affecté sur toute la Terre les hommes et pas les femmes. Beaucoup sont morts très vite, les autres devenant – magie d’un micro-organisme s’installant en tel ou tel point différent du cerveau – des tueurs sanguinaires, non seulement meurtriers et violeurs mais aussi malfaisants au point d’éructer bruyamment leur haine des femmes quand ils ne pouvaient pas la mettre en actes. En quelques jours les sociétés se sont effondrées. Mais tout aussi vite des femmes se sont organisées et ont pris dans des mains armées à la fois leur sécurité et des tentatives souvent infructueuses de soigner les hommes les moins ...

The Three-Body Problem, Hugo 2015

Après une année très agitée pour les Hugo, le verdict, concernant les romans, est tombé : The Three-Body Problem, de Liu Cixin traduit par Ken Liu, emporte le trophée. Loin de la grotesque tentative des navrants Sad Puppies et Rabid Puppies d'entrainer le Prix dans des directions aussi contestables que dangereuses pour sa survie même, les votants ont désigné une SF, certes plutôt classique dans son approche et en tout cas loin des innovations formelles très idéologiques d'Ann Leckie, mais définitivement non américaine et non occidentale.
Un chinois traduit par un sino-américain : deux puissances spatiales sont à l'honneur dans ce bien beau cru 2015.

On peut lire la chronique de The Three-Body Problem ici, et celle de sa suite The Dark Forest là

Stay tuned !

Commentaires

Anonyme a dit…
Et le Hugo du meilleur film de SF de l'année à "Gardiens de la galaxie" ???? Rien pour "Interstellar" ?
Quelle bouffonnerie c'est devenu ce prix Hugo.....
Anonyme a dit…
Interstellar, c'était vraiment long et ennuyeux.