The Dagger in Vichy - Alastair Reynolds

France, non loin de Bourges, autour du ??? Autour de quel siècle au fait ? C’est une bonne question. Car si dès le début de The Dagger in Vichy nous marchons dans les traces d’une troupe de théâtre itinérante comme il y en avait tant entre Moyen-Age et Renaissance, des indices transparents nous disent vite (à nous, peuple de la SF) que l’époque n’est pas celle que nous croyions au départ. Nous comprenons vite que Maître Guillaume, le dramaturge, Maître Bernard, le soldat, et le reste de la troupe, y compris celui qui nous narre l’histoire tragique et navrante de la petite équipe, vivent en des temps qui suivent les nôtres, après maints désastres et tribulations (décidément l’un de mes mots préférés de la langue française) , alors que barbarie et sauvagerie ont repris possession du monde comme elles le firent après la chute de l’Empire romain. Caprice des temps, il y a dans la France du texte un Imperator qui siège à Avignon, comme le firent les papes en d’autres temps. Époque incerta...

La peau sur les os - Stephen King (Richard Bachman)

A le lecture de "La peau sur les os", de Stephen King, on se dit que, parfois, il vaut mieux ne pas perdre les trois petits kilos qui nous permettront de faire sensation sur la plage et d'être la reine de l'été. Je vais les garder je crois. Ca tombe bien, les Dad Bods sont à la mode.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 80, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

Maigrir, Billy Halleck ne demandait pas mieux. Ses cent dix kilos n’étaient-ils pas le seul problème de ce paisible avocat, mari et père comblé, dans sa petite ville du Connecticut ? Et puis un vieux chef gitan l’a touché du doigt en lui disant : « Maigris ! » Après avoir tué accidentellement une femme de la tribu, Billy venait quasiment d’être innocenté par ses amis les notables, juge et policier… De fait, Billy se met à maigrir de façon alarmante. Jusqu’au moment où il comprend qu’il est victime d’un maléfice, vengeance impitoyable des gens du voyage méprisés et chassés de partout dans l’Amérique des « hommes blancs de la ville ». Quelques semaines plus tard, il ne reste de lui qu’un fantôme hagard, au bord de la folie, menant un dernier combat avec son seul ami, un mafieux sicilien, pour tenter de lever le sortilège…
Ce premier roman signé Bachman est un mélange détonant de terreur et d’humour noir. Une fable violente, aussi, où le conformisme bien-pensant se voit confronté à une magie ancestrale, aux forces inconnues qui habitent notre monde.

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :

Commentaires

Lune a dit…
J'avais pas percuté, Bifrost 80 sur King ! Yeah !! J'espère qu'il y aura un bel article sur La Tour sombre !
Gromovar a dit…
Tu peux y compter.
Lune a dit…
génial ! j'achète !