Cullen Bunn - Bones of our stars, Blood of our world

Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !

Zombie chansonnier


On sait, ou pas, que j'apprécie beaucoup la série "Zombies" de Peru et, souvent, Cholet. Je me réjouissais donc de la sortie de ce spin-off censé faire la lumière sur les premiers moments de l'invasion. Erreur grave !

Début de l'invasion, effondrement du politique, défection d'un garde du corps de la Présidence de la République partant rejoindre sa femme en Suisse en compagnie d'un ancien de la DGSE peut-être porteur d'une solution à la crise. Pourquoi pas ?

Problèmes : le dessin n'est pas beau, et les analyses anarco-populistes de Peru auraient plus leur place en stand-up que dans une BD de zombies, elles y caresseraient à merveille l'opinion commune dans le sens du poil. L'album met en exergue le « N'être pas écouté, ce n'est pas une raison pour se taire » de Victor Hugo ; je me demande si ici justement...

Zombies Nechronologies, t1 Les misérables, Peru, Petrimaux

Commentaires

Phooka a dit…
bon, j'avais justement hésité à l'acheter ... Je crois que je vais attendre "voir" !:)
Gromovar a dit…
Mieux je crois. C'est un "tous pourris" qui entraine un malaise par sa banalité convenue.