Hummingbird Salamander - Jeff VanderMeer

Cette chronique vous parlera de la dérive de Jane et de celle du monde. Jane Smith. Appelons-la Jane Smith puisque c'est le seul nom qu'elle nous donne – même si elle se présente à certains sous le pseudonyme Jill –, sans oublier de signaler qu'elle anonymise aussi, par sécurité, tous les autres protagonistes de Hummingbird Salamander , ce témoignage qu'elle laisse pour un hypothétique avenir et que Jeff Vandermeer présente comme un roman qu'il aurait écrit. Jane est très grande, très costaude, très forte, une montagne de femme. Elle a grandi dans une ferme. A perdu un frère à l'adolescence. Vit avec son mari et sa fille adolescente. Travaille dans la sécurité corporate (une des seules femmes à ce poste dans une firme où l'on est, à juste titre, aussi paranoïaque qu'à la CIA) . Un jour, le barista d'un coffee shop lui remet une enveloppe qui contient une clef, une adresse et un numéro. Au dos de l'enveloppe est griffonné : « If you received this,...

Zombie chansonnier


On sait, ou pas, que j'apprécie beaucoup la série "Zombies" de Peru et, souvent, Cholet. Je me réjouissais donc de la sortie de ce spin-off censé faire la lumière sur les premiers moments de l'invasion. Erreur grave !

Début de l'invasion, effondrement du politique, défection d'un garde du corps de la Présidence de la République partant rejoindre sa femme en Suisse en compagnie d'un ancien de la DGSE peut-être porteur d'une solution à la crise. Pourquoi pas ?

Problèmes : le dessin n'est pas beau, et les analyses anarco-populistes de Peru auraient plus leur place en stand-up que dans une BD de zombies, elles y caresseraient à merveille l'opinion commune dans le sens du poil. L'album met en exergue le « N'être pas écouté, ce n'est pas une raison pour se taire » de Victor Hugo ; je me demande si ici justement...

Zombies Nechronologies, t1 Les misérables, Peru, Petrimaux

Commentaires

Phooka a dit…
bon, j'avais justement hésité à l'acheter ... Je crois que je vais attendre "voir" !:)
Gromovar a dit…
Mieux je crois. C'est un "tous pourris" qui entraine un malaise par sa banalité convenue.