Dans le recueil "
Dernière visite avant le Christ", de l’écrivain espagnol Juan Miguel Aguilera, il y a quatre nouvelles dont une.
Dernière visite avant le Christ est un récit de voyage temporel payant. Quand de trop nombreux groupes de badauds temporels vont assister à la crucifixion simultanément (au point qu’il y a plus de touristes que de romains et d’hébreux dans la foule), il ne faut pas s’étonner de voir le service se dégrader et des catastrophes survenir. Comment le capitalisme ploutocratique, après avoir pollué les espaces terrestres, pollue les évènements historiques. Loin du sérieux du « Ecce Homo » de Moorcock ou, dans un genre différent, du « Jesus Video » d’Eschbach, Aguilera livre ici une nouvelle légère et amusante que n’aurait pas reniée Silverberg.
Puis il y a les trois autre récits. Pompeux, bavards, scientifiquement douteux dans une version phlogiston, écrits de manière trop basique et jamais sauvés par l'humour décapant de
Dernière visite avant le Christ, ils déçoivent d'autant plus que le premier texte avait fait très bonne impression.
Dommage. A lire pour la première nouvelle.
Dernière visite avant le Christ, Juan Miguel Aguilera
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Commentaires
Par contre je suis jalouse, l'avait pas une aussi jolie couverture quand je l'ai acheté xD
d'entrée de jeu, tu donnes le ton :)
mais des trois textes j'en ai déjà lu un et c'est "
Dernière visite avant le Christ" qui m'intéresse aussi