La liste de Noël 2025 de Gromovar

Fin d'année. Noël. Pas de bilan mais une liste de livres récents, de qualité, qu'on pourra offrir ou se faire offrir, voire acheter avec les bons d'achat reçus afin de ne pas endurer la tragique perte sèche de Noël . C'est parti. D'abord la biographie rare d'une personne rare, Mary Shelley : Cette biographie retrace la jeunesse exceptionnelle de Mary Shelley, née Mary Wollstonecraft Godwin, héritière d’un milieu intellectuel brillant et engagé. Élevée par un père philosophe et une mère féministe disparue trop tôt, elle grandit parmi les penseurs les plus influents de son temps. Jeune femme curieuse et avide de savoir, elle voyage, écrit et se forme intensément avant de rencontrer Percy Shelley, avec qui elle vivra une relation passionnée et mouvementée. Leur cercle, incluant notamment Lord Byron, mène en 1816 à la création de Frankenstein , œuvre fondatrice qui rompt avec le gothique pour entrer dans la ...

Omale, suite et fin


La deuxième moitié du second tome est constitué des nouvelles. Sept textes suivis d’un long et très utile lexique du vocabulaire omalien.

Les nouvelles s’étalent sur une période de temps qui va de l’instant de l’arrivée des vaisseaux sur Omale, à travers les portes de Vangk trafiquées, jusqu’à un moment proche de la signature du pacte de Loplad (qui scelle la paix entre les races concurrentes).

Comme tout recueil balayant l’Histoire d’un monde science-fictif, il est intéressant à lire car la succession d’instantanés permet de mesurer les évolutions et les transformations sociales, religieuses, scientifiques, techniques ou militaires (même si les chronologies décalées des trois romans remplissaient déjà en partie cette fonction). On y voit les oppositions et les rapprochements se faire et se défaire entre races ainsi que les tensions à l’intérieur même de celles-ci, et on est impressionné par le sens du temps long que possèdent les chiles.

La première, « Aparanta », confirme l’arrivée inopinée des races spatiopérégrines sur Omale et décrit le chaos qui a suivi ce moment initial, jusqu’au début rapide d’un éparpillement qui combine exploration et colonisation du monde du monde d’exil Omale.

« Un roseau contre le vent » est imho la meilleure car elle ferme définitivement l’option objectiviste sous l’action volontaire des religieux. On y apprend l’origine de la sainteté de Varesco, origine diaboliquement ironique.

Les cinq autres nouvelles m’ont un peu laissé sur ma faim en terme de récit, même si aucune n’est inutile à la réalisation de la fresque historique et si elles participent toutes à une meilleure connaissance de la race chile.

Les Omaliens (nouvelles), Laurent Génefort

Cette lecture participe au challenge JLNN


Commentaires

Lune a dit…
Intéressant ! J'ai déjà le tome 1 à lire, ça ne va pas être pour tout de suite.

Par contre t'as encore oublié :D
Gromovar a dit…
Oula, je corrigerai.
Space opera a dit…
Genefort est plus à l'aise sur le format roman.
Lorhkan a dit…
THE fresque SF francophone ?
Gromovar a dit…
Sans doute. Malgré ses défauts narratifs.