Descente - Iain Banks in Bifrost 114

Dans le Bifrost 114 , on trouve un édito dans lequel Olivier Girard – aka THE BOSS – rappelle que, en SF comme ailleurs, un part et un autre arrive. Nécrologies et anniversaires mêlés. Il y rappelle fort justement et pour notre plus grand plaisir que, vainquant le criminel effet de génération, Michael Moorcock et Big Bob Silverberg – les Iguanes de l’Imaginaire – tiennent toujours la rampe. Long live Mike and Bob !! Suivent les rubriques habituelles organisées en actualité et dossier : nouvelles, cahier critique, interview, biographie, analyses, bibliographie exhaustive, philofiction en lieu et place de scientifiction (Roland Lehoucq cédant sa place à Alice Carabédian) . C'est de Iain Banks qu'il est question dans le dossier de ce numéro, on y apprendra que la Culture n’est pas seulement « ce qui reste quand on a tout oublié ». Dans le Bifrost 114 on pourra lire une jolie nouvelle de Iain Banks, intitulée Descente et située dans l’univers de la Culture (il y a des Orbitales)

Grand cornu ?


J'évoquai en détails, il y a quelques mois, le premier cycle de la très bonne série policière historique Les Druides. J'y reviens brièvement aujourd'hui après la sortie du tome 7 de la série "Les disparus de Cornouailles", premier épisode d'un nouveau cycle.
Meurtres et mutilations, disparitions mystérieuses, un grand mal frappe la Cornouailles, surgi d'une sombre forêt abandonnée par l'Homme. Les autorités locales, ni compétentes ni vraiment intéressées, accusent une horde de saxons avant d'être obligées d'admettre que l'explication est vraisemblablement moins prosaïque et plus complexe.
"Les disparus de Cornouailles" possédant encore le charme d'une série policière médiévale, quelque part entre Cadfael et Soeur Fidelma, les amateurs de l'un et de l'autre devraient apprécier cet album. La narration récurrente en voix-off, par le disciple se souvenant de sa jeunesse, rappellera aussi Le Nom de la Rose. Plus de grand voyage ici (pour l'instant), on est de retour en terre celte, dans cet étrange mix de romanité mourante, de christianisme conquérant et de fin du druidisme, qui caractérise l'époque de la série. Un mix globalement imprégné de tolérance, mais qui ne le restera plus très longtemps.
L'histoire progresse à un rythme satisfaisant qui permet au lecteur d'avoir quelques (maigres) réponses dès ce tome, en laissant suffisamment de choses dans l'ombre pour lui donner envie d'en savoir plus.
Les dessins sont toujours précis et beaux. Quant aux couleurs, elles sont pour beaucoup dans l'esthétique des planches.
"Les disparus de Cornouailles" n'est que le début d'une enquête et d'un voyage (avec tous les regrets que laisse toujours un début), mais c'est un début alléchant qui donne envie de voir la suite, d'autant que l'album se conclut sur un cliffhanger insoutenable.
Les Druides t7, Les disparus de Cornouailles, Istin, Lamontagne

Commentaires

Efelle a dit…
Il est finalement paru...
Bon et bien il va falloir que je m'y colle surtout si on conserve la qualité initiale ou du moins le côté enquête médiéval bien troussé.
Gromovar a dit…
Oui, ça y est.

Et ce début est intéressant (et pas mal troussé imho)