La grande muraille de Mars - Alastair Reynolds

La grande Muraille de Mars est la version française du méga recueil d’Alastair Reynolds intitulé en VO  Beyond the Aquila Rift . Dans des traductions de Pierre-Paul Durastanti, Laurent Queyssi et Florence Dolisi, ce sont pas moins de 16 textes (2 de moins que dans la VO) qui s’étalent sur 640 pages. Au fil de ces milliers de signes c’est l’avenir imaginé par Alastair Reynolds qui se dévoile aux yeux ébahis du lecteur amoureux de SF. Car c’est bien de SF qu’il s’agit ici. Toujours. Même quand ça peut ressembler à autre chose. Certains de ces textes appartiennent au Cycle des Inhibiteurs , ce cycle bien connu de notre club qui raconte l’histoire future d’une humanité spatiopérégrine et divergente dont les différentes branches, souvent en conflit armé, se distinguent par leur degré de fusion avec les machines. C’est le cas notamment des deux premiers, La grande muraille de Mars et Zéphyr qui racontent, de transhumanisme en tentative de génocide, les débuts de la divergence et les ...

Grand cornu ?


J'évoquai en détails, il y a quelques mois, le premier cycle de la très bonne série policière historique Les Druides. J'y reviens brièvement aujourd'hui après la sortie du tome 7 de la série "Les disparus de Cornouailles", premier épisode d'un nouveau cycle.
Meurtres et mutilations, disparitions mystérieuses, un grand mal frappe la Cornouailles, surgi d'une sombre forêt abandonnée par l'Homme. Les autorités locales, ni compétentes ni vraiment intéressées, accusent une horde de saxons avant d'être obligées d'admettre que l'explication est vraisemblablement moins prosaïque et plus complexe.
"Les disparus de Cornouailles" possédant encore le charme d'une série policière médiévale, quelque part entre Cadfael et Soeur Fidelma, les amateurs de l'un et de l'autre devraient apprécier cet album. La narration récurrente en voix-off, par le disciple se souvenant de sa jeunesse, rappellera aussi Le Nom de la Rose. Plus de grand voyage ici (pour l'instant), on est de retour en terre celte, dans cet étrange mix de romanité mourante, de christianisme conquérant et de fin du druidisme, qui caractérise l'époque de la série. Un mix globalement imprégné de tolérance, mais qui ne le restera plus très longtemps.
L'histoire progresse à un rythme satisfaisant qui permet au lecteur d'avoir quelques (maigres) réponses dès ce tome, en laissant suffisamment de choses dans l'ombre pour lui donner envie d'en savoir plus.
Les dessins sont toujours précis et beaux. Quant aux couleurs, elles sont pour beaucoup dans l'esthétique des planches.
"Les disparus de Cornouailles" n'est que le début d'une enquête et d'un voyage (avec tous les regrets que laisse toujours un début), mais c'est un début alléchant qui donne envie de voir la suite, d'autant que l'album se conclut sur un cliffhanger insoutenable.
Les Druides t7, Les disparus de Cornouailles, Istin, Lamontagne

Commentaires

Efelle a dit…
Il est finalement paru...
Bon et bien il va falloir que je m'y colle surtout si on conserve la qualité initiale ou du moins le côté enquête médiéval bien troussé.
Gromovar a dit…
Oui, ça y est.

Et ce début est intéressant (et pas mal troussé imho)