La Cité des marches - Robert Jackson Bennett

Bulikov, la capitale du Continent. Autrefois une ville grande et puissante, le centre du monde. Aujourd’hui une ville conquise, en partie détruite. Rome après Alaric. Kind of. Dans le monde de La Cité des marches , dernier roman traduit en français de Robert Jackson Bennett et premier volume de le trilogie des Cités divines , il y a le Continent et le reste – ce centre-périphérie théorisé au XIV siècle par le grand historien arabe Ibn Khaldoun . Et, comme dans l’analyse de ce dernier, la périphérie a fini par conquérir le centre, en l’occurrence le Continent ; rien d’étonnant, ce n’est qu’à la périphérie que résident la force et la détermination nécessaires à la guerre. Concrètement, c’est une révolte conduite avec succès il y a plusieurs décennies par le Kaj qui a abattu l’empire continental et ses dieux. La chute des uns entrainant celle de l'autre. Car tu dois le savoir, lecteur, le pouvoir sans égal du Continent était le fruit des « miracles » de ses six dieux, incarnés dans le

FUCK ME DEAD RAY BRADBURY, AND RIP BTW


Ray Bradbury, grand ancien et maitre tutélaire de la SF, est mort hier à l'âge de 91 ans, soit 1011011 années binaires ou 5B années hexa.

La Terre, sur laquelle il vivait, tournant autour du soleil  en un an suivant une ellipse de 940 millions de kilomètres, il aura parcouru assis sur ses fesses environ 85,540 milliards de kilomètres, soit 0,9 % d'année-lumière. En 91 ans ! On est encore loin du FTL drive. So bad !

Ayant peu lu de lui, et il y a longtemps, je laisse les analyses à d'autres ; je livre simplement une anecdote : Ray Bradbury, l'homme des Chroniques martiennes, avait une peur panique de l'avion, qu'il ne prenait que légèrement gris voire complètement saoul, et a donc préfacé le livre "Vaincre sa peur en avion" de MC Dentan. La vie a de ces ironies.

Il aura eu, sur ses vieux jours, l'occasion de fucker la très amusante rachel Bloom, qui a fait don de son corps à la SFFF comme peu de blogueuses osent le faire. It's good to be the king, even the king of SFFF.


RIP RAY. Cya on Mars.

Commentaires

Efelle a dit…
Un grand ancien tire sa révérence.
Ses écrits restent...
Gromovar a dit…
La chose la plus proche de l'immortalité.
La Mettrie a dit…
La littérature, plus forte que Highlander.
La SF est en deuil.
Elessar a dit…
Ho putain, merde!!
:(
arutha a dit…
Il a donc fini par aller planter des arbres sur Mars, l'auteur de l'une de mes premières et plus grandes émotions science-fictionnesque ...
Gromovar a dit…
Espérons que la récolte est bonne.