The Dagger in Vichy - Alastair Reynolds

France, non loin de Bourges, autour du ??? Autour de quel siècle au fait ? C’est une bonne question. Car si dès le début de The Dagger in Vichy nous marchons dans les traces d’une troupe de théâtre itinérante comme il y en avait tant entre Moyen-Age et Renaissance, des indices transparents nous disent vite (à nous, peuple de la SF) que l’époque n’est pas celle que nous croyions au départ. Nous comprenons vite que Maître Guillaume, le dramaturge, Maître Bernard, le soldat, et le reste de la troupe, y compris celui qui nous narre l’histoire tragique et navrante de la petite équipe, vivent en des temps qui suivent les nôtres, après maints désastres et tribulations (décidément l’un de mes mots préférés de la langue française) , alors que barbarie et sauvagerie ont repris possession du monde comme elles le firent après la chute de l’Empire romain. Caprice des temps, il y a dans la France du texte un Imperator qui siège à Avignon, comme le firent les papes en d’autres temps. Époque incerta...

FUCK ME DEAD RAY BRADBURY, AND RIP BTW


Ray Bradbury, grand ancien et maitre tutélaire de la SF, est mort hier à l'âge de 91 ans, soit 1011011 années binaires ou 5B années hexa.

La Terre, sur laquelle il vivait, tournant autour du soleil  en un an suivant une ellipse de 940 millions de kilomètres, il aura parcouru assis sur ses fesses environ 85,540 milliards de kilomètres, soit 0,9 % d'année-lumière. En 91 ans ! On est encore loin du FTL drive. So bad !

Ayant peu lu de lui, et il y a longtemps, je laisse les analyses à d'autres ; je livre simplement une anecdote : Ray Bradbury, l'homme des Chroniques martiennes, avait une peur panique de l'avion, qu'il ne prenait que légèrement gris voire complètement saoul, et a donc préfacé le livre "Vaincre sa peur en avion" de MC Dentan. La vie a de ces ironies.

Il aura eu, sur ses vieux jours, l'occasion de fucker la très amusante rachel Bloom, qui a fait don de son corps à la SFFF comme peu de blogueuses osent le faire. It's good to be the king, even the king of SFFF.


RIP RAY. Cya on Mars.

Commentaires

Efelle a dit…
Un grand ancien tire sa révérence.
Ses écrits restent...
Gromovar a dit…
La chose la plus proche de l'immortalité.
La Mettrie a dit…
La littérature, plus forte que Highlander.
La SF est en deuil.
Elessar a dit…
Ho putain, merde!!
:(
arutha a dit…
Il a donc fini par aller planter des arbres sur Mars, l'auteur de l'une de mes premières et plus grandes émotions science-fictionnesque ...
Gromovar a dit…
Espérons que la récolte est bonne.