Frankenstein - Michael Walsh

  Avant de donner vie à sa créature, le docteur Henry Frankenstein a profané bien des tombes, exhumé bien des cadavres, rassemblé bien des membres. De ces dépouilles est né un nouvel être, mais celui-ci est-il véritablement nouveau ? Se pourrait-il que ces jambes, ces bras, ces mains se souviennent de leur ancien propriétaire, des individus qui ont, sans le vouloir, contribué à la création du monstre de Frankenstein ? Bon, maintenant, pour ces chroniques BD, je fais court. Je suis las de passer du temps à juste te prévenir, lecteur, du caractère clairement optionnel de tel ou tel album. J’adore Frankenstein depuis des décennies. J’adore le roman, j’adore le film de 1931. Je pense qu’ils font partie des grandes œuvres du patrimoine humain. J’attendais donc avec grande impatience la sortie de cette adaptation par Michael Walsh chez Urban, surtout après la choc que fut l’adaptation de Dracula par James Tynion IV (et en dépit de la déception que fut celle de L’Etrange créature du lac ...

Bos taurus draco


Je confirme, après lecture de la VO, tout le bien que TiberiX pensait du Nom du Vent.

Trois petites nuances qui ne changent pas mon avis globalement très positif :

Le roman est un peu trop long. Je pense qu'avec 80 pages de moins il aurait été plus ramassé et plus efficace. Certaines scènes sont trop longues.

Le world-building est minimal. Peu existe hors de la vue du narrateur.

Le gimmick "je ne sais pas comment séduire les filles, ni comment agir avec une" me parait poussé au-delà du raisonnable.

Rien de rédhibitoire. Je lirai le tome 2, "The wise man's fear".

The name of the wind, Patrick Rothfuss

Commentaires

Acr0 a dit…
Bon ce n'est pas la chronique du cri du coeur, mais c'est pas mal :)
Il faut quant à moi le relire pour être prête pour le tome 2 (quoique sa publication programmée en deux tomes par Bragelonne me hérisse le poil (oui je l'ai déjà dit sur la chronique de TiberiX, je sais))
Gromovar a dit…
Life is hard and then you die ;)
Céline a dit…
J'ai bien aimé The Name of the wind, mais je garde des réserves. Je trouve les passages se passant dans le présent, dans l'auberge, complètement prenants et vraiment novateurs.
En revanche, le récit en lui même est d'une banalité affligeante.
Gromovar a dit…
Comment as-tu pu bien aimer le roman si tu n'as pas aimé le récit qui représente 90% du texte ?
Efelle a dit…
Ben si c'est Gromovar Approved, hein...
J'attendrai toutefois le dernier tome pour m'avaler tout ça d'un coup.
Gromovar a dit…
Tu as du temps devant toi.