Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications

Commentaires
Une série d'une très grande richesse avec des dialogues enchanteurs et un lapin génial.
Je m'étais arrêté à je-ne-sais-plus-quel tome. C'était le dernier sorti à l'époque. Ça fait un bail.
Il eut fallu sans doute que je m'y remisse.
Entre références et clins d'œil, elle est en outre d'une densité exceptionnelle.
Et ça marche à chaque fois.
Na.