The Nice House by the Sea - Tynion - Bueno - Bellaire

Sortie de The Nice House by the Sea , le premier volume du second cycle de la série Nice House . Le chef d’œuvre (encore un) de James Tynion IV assisté de Alvaro Martinez Bueno et Jordie Bellaire aux pinceaux, le tout traduit par Maxime Le Dain, se poursuit donc, comme annoncé. Cette chronique sera courte car il ne faut spoiler ni ce nouvel album ni la duologie précédente. Que puis-je dire, lecteur, sans lever le voile plus que ne le fait le site de l'éditeur ? Sache d'abord, lecteur, qu'il ne fait pas commencer ce nouveau cycle sans avoir lu le précédent. Il est clairement une suite et donc, sans avoir lu ou relu, tu ne comprendrais sûrement pas grand chose aux enjeux du récit – au mieux tu comprendrais peut-être certains points mais sans toucher du doigt les tensions internes qui existent entre les personnages impliqués. Ceci posé, sache, lecteur, que de nouveaux personnages entrent en scène, dans un nouveau lieu, une luxueuse maison « à la grecque » au bord de la mer....

Le garçon perdu


Sortie du premier tome de la nouvelle série de l'excellent Luc Brunschwig, auteur entre autres du Pouvoir des Innocents et de ses dérivés.
"Urban" raconte l'histoire de Zach, un garçon un peu naïf, un peu péquenot, qui entre dans la "police" de Montplaisir, le plus grand parc d'attraction de l'univers avec ses 18 millions de visiteurs quotidiens.
Animé (contrôlée discrètement) par une Alice et un Lapin Blanc virtuels, Montplaisir est un peu le parc d'attraction de Pinocchio, un immense lieu de plaisir qui cache l'antre de la perdition. A Montplaisir, le public, déguisé, peut trouver tout ce qui le distraira, de Mickey aux peep-shows en passant par une justice transformée en réality-show. Il reviendra à Zach de mettre à jour la pourriture cachée sous le clinquant.
Malgré les limites d'un premier tome, forcément d'exposition, "Urban" prend le lecteur à la gorge. Difficile de ne pas être ému par Zach, dont le rêve de justice se heurte à une réalité sordide, par Ishrat, la liftière presque nue à la peau couverte de logos de marque, par Isham, le jeune cador de la police au destin tragique. Ces trois se frottent et se blessent, ignorants de la présence d'autres acteurs au rôle encore trouble, tel le jeune garçon Niels.
Le graphisme, apparemment sketchy mais très détaillé, fourmille d'Easter Eggs, donnant une richesse rare au lieu décrit. L'aspect légèrement brumeux amené par la colorisation évoque l'ambiance du Blade Runner de Ridley Scott, ce qui n'est pas pour me déplaire.
On referme ce volume avec un sentiment de malaise et de satisfaction. Malaise pour les héros malheureux de cette anti-aventure, satisfaction d'avoir partagé un moment leur histoire.
Urban, t1 Les règles du jeu, Luc Brunschwig, Roberto Ricci

Commentaires

Maëlig a dit…
Je l'avais déjà repéré, il me fait bien envie.
Roberto Ricci a dit…
Merci pour la critique ;)
Roberto
Gromovar a dit…
Ca a été un plaisir :)