Harmattan Season - Tochi Onyebuchi

Afrique, lieu indéterminé (ayant connu la colonisation française) , date indéterminée (sans doute vers le début du XXe siècle) . L'harmattan est un vent (de sable) qui souffle principalement à certaines saisons. Les saisons d'harmattan, propices aux tempêtes de sable, sont (le jour) très chaudes et sèches, provoquant troubles physiques et psychiques chez ceux qui le ressentent. Dans Harmattan Season , un personnage compare la présence française à un harmattan qui ne connaitrait pas de fin. Boubacar est un enquêteur privé. Il gagne d'habitude sa vie en retrouvant ceux qui ont disparu, par choix ou contre leur gré. Il le fait en naviguant entre les deux communautés du pays où il vit : les dugu (qui sont les autochtones) et les diéman (les blancs) . Mais depuis plusieurs mois les affaires vont mal, les dettes s'accumulent, et il est vraiment dans la dèche. Voilà qu'un soir une jeune femme visiblement blessée frappe frénétiquement à sa porte et entre dans son bureau...

Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé

J'ai reçu, il y a peu, un colis, apporté par la mer, de la fascinante Loula. A l'intérieur, il y avait de nombreux objets propres à ravir le corps et l'esprit, ainsi qu'une missive et une photo.



En partance pour la vallée de Gwangi, où elle espérait chasser le dinosaure en compagnie d'autres cowboys O_o, la jeune mais brave Loula m'envoyait ce qui serait peut-être son dernier cadeau. Il y avait le récit de ses précédentes aventures dans Le monde perdu sous la mer, et en Atlantide, du café du Guatémala (ramené, je l'imagine, d'un voyage), un fabuleux champignon magique de l'espèce de celui que croqua Alice, ainsi qu'une photo que je chérirai jusqu'à mon dernier souffle. On y voit bien que la jeune Loula n'est pas seulement courageuse mais aussi d'une très grande beauté.



Je prie pour la réussite de son expédition cynégétique au Gwangi, et espère qu'elle me reviendra couverte de gloire afin que nous puissions de nouveau siroter un café guatémaltèque dans mon patio face à la mer.

Commentaires

Loula a dit…
Mon voyage se poursuit en effet, pour l'instant sans encombres et la liaison internet est bonne aux abords de la vallée de Gwangi, j'espère rencontrer- et capturer- bientôt des dinosaures en plastique fluo, euh, non, venus d'une autre époque, et vous raconter bientôt mes aventures...
Gromovar a dit…
Bon et prompt retour, chère amie.
Lhisbei a dit…
Contente de voir que ce colis est arrivé à bon port après ce voyage houleux :)
Gromovar a dit…
Le Gwangi, c'est loin.