Mariana Enriquez - Un lieu ensoleillé pour personnes sombres

Des voix magnétiques, pour la plupart féminines, nous racontent le mal qui rôde partout et les monstres qui surgissent au beau milieu de l’ordinaire. L’une semble tant bien que mal tenir à distance les esprits errant dans son quartier bordé de bidonvilles. L’autre voit son visage s’effacer inexorablement, comme celui de sa mère avant elle. Certaines, qu’on a assassinées, reviennent hanter les lieux et les personnes qui les ont torturées. D’autres, maudites, se métamorphosent en oiseaux. Les légendes urbaines côtoient le folklore local et la superstition dans ces douze nouvelles bouleversantes et brillamment composées, qui, de cauchemars en apparitions, nous surprennent par leur lyrisme nostalgique et leur beauté noire, selon un art savant qui permet à Mariana Enriquez de porter, une fois de plus, l’horreur aux plus hauts niveaux littéraires. Un lieu ensoleillé pour personnes sombres , le dernier recueil de nouvelles de Mariana Enriquez, sort en VF aux Editions du Sous-Sol dans une trad...

Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé

J'ai reçu, il y a peu, un colis, apporté par la mer, de la fascinante Loula. A l'intérieur, il y avait de nombreux objets propres à ravir le corps et l'esprit, ainsi qu'une missive et une photo.



En partance pour la vallée de Gwangi, où elle espérait chasser le dinosaure en compagnie d'autres cowboys O_o, la jeune mais brave Loula m'envoyait ce qui serait peut-être son dernier cadeau. Il y avait le récit de ses précédentes aventures dans Le monde perdu sous la mer, et en Atlantide, du café du Guatémala (ramené, je l'imagine, d'un voyage), un fabuleux champignon magique de l'espèce de celui que croqua Alice, ainsi qu'une photo que je chérirai jusqu'à mon dernier souffle. On y voit bien que la jeune Loula n'est pas seulement courageuse mais aussi d'une très grande beauté.



Je prie pour la réussite de son expédition cynégétique au Gwangi, et espère qu'elle me reviendra couverte de gloire afin que nous puissions de nouveau siroter un café guatémaltèque dans mon patio face à la mer.

Commentaires

Loula a dit…
Mon voyage se poursuit en effet, pour l'instant sans encombres et la liaison internet est bonne aux abords de la vallée de Gwangi, j'espère rencontrer- et capturer- bientôt des dinosaures en plastique fluo, euh, non, venus d'une autre époque, et vous raconter bientôt mes aventures...
Gromovar a dit…
Bon et prompt retour, chère amie.
Lhisbei a dit…
Contente de voir que ce colis est arrivé à bon port après ce voyage houleux :)
Gromovar a dit…
Le Gwangi, c'est loin.