L'Oiseau qui boit des larmes - Lee Young-Do

L’Oiseau qui boit des larmes (tome 1, Le Cœur des Nagas) est un roman de Lee Young-Do, premier tome d’une tétralogie de fantasy. Son auteur serait « Le Tolkien coréen » si l’on en croit le sticker apposé sur la couverture. Diable ! Qu’en est-il ? Le monde imaginé par Lee Young-Do est divisé en deux par une Ligne imaginaire. Au sud de celle-ci vivent les Nagas. Ils s’y sont installés non sans violence dans un lointain passé. Au nord on trouve les autres « humains », qu’ils soient Standards, Rekkons, ou Tokkebis. Les Nagas sont petits. Ils ont le corps couvert d’écailles. Ils entendent mal, ce qui fait qu’ils parlent beaucoup moins qu’ils ne nilhent (une forme de communication par la pensée) . Ils voient en revanche très bien, notamment les différences de température. Ils vivent dans une société matriarcale, sous la domination de matrones qui traitent les mâles comme un cheptel reproducteur – à l’exception des Protecteurs qui ont épousé la déesse et la servent dans un...

Déliquescence


"In the house of the Worm" est une longue nouvelle écrite en 1975 par George R.R. Martin et disponible en numérique.
Sur un monde agonisant, sous terre, vivent les Enfants du Ver. "Guidés" par l'Homme-Ver, divin monstre chirurgical, ils ne font que paraître et se distraire. En lutte perpétuelle contre les grouns qu'ils mangent et qui les mangent, ils observent l'extinction progressive de leur soleil lors de fêtes orgiaques où s'exprime toute leur fatuité. La vengeance du jeune Annelyn, armé de sa dague, de son orgueil, et de trop peu de lumière, l'amènera au-delà du plus lointain et lui apprendra beaucoup sur l'histoire de son monde.
En quelques pages inaugurales, George R.R. Martin crée un monde en déliquescence dans lequel des humains vivent dans des "terriers" sous un soleil mourant. Il suggère une Histoire mêlée de légende, une religion, une culture, des pratiques sociales et une hiérarchie des hommes et des races. Belle ouvrage.
Annelyn vit, comme un courtisan, dans un lieu labyrinthique, rouillé, décrépit, et crépusculaire, à mi-chemin entre Versailles et la Maison Usher. Inculte et infatué, il va faire, à son corps défendant, ce que Ballandier nommait le "détour anthropologique". Il en reviendra transformé.
"In the house of the Worm" est une nouvelle agréable à lire, dans laquelle l'auteur démontre une grande capacité de création de monde.
In the house of the Worm, George R.R. Martin

Commentaires

Efelle a dit…
Le synopsis me fait penser à un Brussolo de l'époque Fleuve Noir Anticipation mais je suppose que c'est moins décomplexé ou délirant et surtout plus construit...
Gromovar a dit…
Je crois que c'est une bonne définition :)
Tigger Lilly a dit…
Ça ne se trouve qu'en numérique et en anglais ?
Gromovar a dit…
Malheureusement je crois que oui.

Tu as vu, je t'ai encore interviewé un post-ap.