Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !
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Commentaires
J'espère en tout cas que les amis et la belle-famille n'auront pas trop de problèmes. Plus globalement, on peut souhaiter que tout le monde fasse le maximum là-bas
@ Chris : Je souhaite la même chose.
Le scénario nucléaire est un tel classique de la SF que c'est une référence obligée, de mauvais goût peut-être. Après, si je dédramatise c'est que j'ai fondamentalement confiance dans les techniciens et le matériel japonais, qui imho n'ont pas grand chose à voir avec ce qui pouvait se trouver à Tchernobyl.
Sinon je dois être le seul français à avoir un véritable ennemi sincère actuellement dans le secteur, ce qui fait que je n'ai pas été cherché de nouvelles le concernant, ce serait un peu tordu dans mon cas.
Tu lui as fait quoi à cet ennemi ?
Btw tu sais pourquoi "We'll meet again..." ?
Pour ton titre oui, j'aurai été bien en faute si j'avais pas vu, après avoir mis un extrait vidéo de ce film dernièrement sur mon blog !