Il y a quatre mois de ça, je te parlais, lecteur, du premier tome de The Deviant, par l'équipe Tynion, Hixson, Otsmane-Elhaou. Quatre mois ont passé et voici qu'est arrivé en France le volume conclusif de la série.
Je ne dirai pas grand chose dans cette chronique (et pour une fois ce sera vrai).
- Sache donc que les buts et objectifs de la série, que j'avais détaillés dans la chronique précédente, sont toujours les mêmes dans ce second volume (d'où la chronique courte, car sinon répétition).
- Sache que le cliffhanger qui concluait le vol. 1 conduit à une orientation plus 'police procedural' de la série.
- Sache que les choses, graves à la fin du tome 1, deviennent pires dans le tome 2.
- Sache qu'en dépit d'une bien meilleure acceptation de l'homosexualité dans le monde de 2023, en cas de déviance, de problème, de doute, les réflexes et les préjugés ressurgissent facilement. Y compris dans la famille. C'est le point important je crois.
- Sache que tu en apprendras plus sur la jeunesse pas toujours simple de Michael, sur l'amour que lui porte Derek, sur la perversité hybristophile de quantité de nos congénères.
- Sache enfin que la conclusion du récit est un peu rushée imho – guère plus ceci dit que dans Le Silence des agneaux –, qu'elle fait un peu 'lapin surgi du chapeau', et que c'est dommage. Mais je nuancerais en disant deux choses : d'abord que le point principal du comic est moins l'enquête que le jeu social et littéraire sur les deux sens du mot Deviant, ensuite que j'ai lu les deux volumes à quatre mois d'intervalle avec donc un effet de 'ça pour ça !' qui n'aurait pas existé si j'avais lu les deux tomes en enfilade, ce que je te conseille de faire, lecteur.
The Deviant, Volume Two, Tynion, Hixson, Otsmane-Elhaou
Et ça devrait arriver chez Urban en octobre.
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