Deryn Du - Guillaume Sorel

D’abord, c’est un cadavre de baleine qui empuantit la plage, non loin d’un petit port de pêcheurs du Pays de Galles. Parmi les témoins ébahis, à côté des humains, il y a des mouettes mais aussi des corbeaux. Un poète en villégiature traîne aussi parmi les badauds. Tout ceci, Poe l’aurait apprécié. Puis il y a un meurtre, étrange. Une petite fille et une poupée cassée, qui ne semblent pas être étrangères aux mystères en cours. Puis d’autres meurtres, de plus en plus étranges. Et toujours le poète. Qui comprend, ou sent, ou vibre à l’unisson. Le village de pêcheurs, la nuit, l’ombre, la peur qui rôde. On pense au Geôlier de Florian Quittard. La lande, les fées, un autre monde derrière le monde, on pense à Arthur Machen - le poète le lit. On pense aussi au décadentiste Maurice Rollinat , dont la petite fille (fantôme ?) cite des passages. Le poète sert de passeur entre les mondes, entre la nuit et le jour. Il peut comprendre, il est un passeur de fées, la petite fille l’affirme, in...

Procrastiner, que c'est bon


Le numéro 2 de la revue Angle Mort est disponible à l'achat, et comme toujours, publié par morceaux gratuitement.
Dans ce numéro il y a deux textes intéressants.
Le "Véelles" de Adam-Troy Castro est étrange et dérangeant, dans la description qu'il fait d'une exploitation sans limite du corps. J'aurais bien vu Catherine Dufour écrive cette nouvelle.
Le "Pragmata" de David Calvo n'est pas un texte SFFF, mais c'est une description tellement bien vue du fléau de la procrastination qu'il faut l'avoir lue. Intelligent et décapant, à tous les sens du terme.

Angle mort, Anthologie

Commentaires

Munin a dit…
Oui, décapant, c'est le mot. :)
Gromovar a dit…
En effet :)