Livres pour l'été, la sélection de Gromovar

La mer c'est dégueulasse, les poissons baisent dedans , chantait Renaud...C'est vrai. Et en plus maintenant elle est polluée. Alors, plutôt que d'aller y trainer, autant profiter de son temps libre pour lire des livres. Et si vraiment on tient à retourner à la mer alors que nos ancêtres l'ont fort justement quittée il y a 500 millions d'années, on peut toujours y lire, sur le sable, ou mieux, en terrasse. Pourquoi aller tremper son corps dans un tel bouillon de culture quant un autre, bien plus appétissant est à disposition ? Mais que choisir ? Gromovar ton ami est allé à la pêche aux pépites pour toi, lecteur. Voici donc quelque idées de livres disponibles. A tout poisson tout honneur, Poisson Poison  de Ned Beauman est un parfait roman d'été. Halieutique d'abord, il est également drôle, intelligent et speed. Un vrai plaisir.  Cliquer pour en savoir plus. Pas trop poisson ? Nous avons des robots alors avec La Vie secrète des robots de Suzanne Palmer. Ce re...

Tout sauf une ordure


"Ténèbres 2010" est l'avatar contemporain de la revue annuelle Ténèbres, éditée par la petite et néanmoins vaillante maison Dreampress.
Sous une couverture flashy et amusante, on trouve dix nouvelles fantastiques. Français, étranger, confirmé, ou débutant, il y a de tout dans ce numéro. Jetons-y un oeil, au risque de ne pouvoir le récupérer.

Il y a dans "Ténèbres 2010" une superbe nouvelle, forte, émouvante, rare. Une vraie perle qui justifie à soi-seule l'achat de la revue, c'est Noël en Enfer d'Orson Scott Card.

Coupe, de Dena M. Martin est dérangeante comme doit l'être une bonne short story fantastique.

Terry et le loup-garou est une pochade de William Peter Blatty, plutôt drôle mais pas fantastique. La suit une (très) longue et (très) complète interview, pour savoir enfin ce que sa mère fait vraiment en Enfer.

Les faucheurs de Jason Sanford est une histoire déjà faite sous une forme ou sous une autre, mais intelligemment traitée dans une approche que n'aurait pas renié le Greg Egan de Diaspora.

Masques, Nébula 2009 d'Eugie Foster, est une nouvelle imaginative, dérangeante, osée. Elle souffre d'une fin un peu trop abrupte, mais tout ce qui précède est d'excellente facture.

Le reste, bon, je n'en dirais rien.

Ténèbres 2010, Anthologie fantastique

Commentaires

El Jc a dit…
Ce n'est pas la première fois que j'en entend du bien. Du coup je note la référence.
Gromovar a dit…
4 (sûr) voire 5 très correctes sur 10, c'est convenable ; même si on est toujours gonflé en terminant une qu'on n'a pas aimée, mais c'est la loi du genre.