Whodunnit - El Torres - Cifuentes

Dorry Quirrel aime l'aventure, mais a promis à sa tante d'être plus raisonnable. Un jour, elle est engagée comme domestique par la maison Strutter, l'une des familles les plus riches du pays. Mais dès son arrivée, un meurtre se produit et la victime n'est autre que Lord Strutter lui-même. L'inspecteur en chef de Scotland Yard, Forrester, flanqué de l'inspecteur Wallcroft sont chargé de l'enquête. Mais qui a bien pu occire le maître des lieux ? Et quel sombre secret cache la maison Strutter ? Dorry Quirrel est une sémillante petite bonne (mais pas que) . Elle vient d’être embauchée par la riche famille Strutter qui est prestigieuse (mais pas que) . Une nouvelle vie pour elle, loin d’un passé qu’on comprend vite compliqué. Patatras ! Le maitre de famille est assassiné le soir même de son arrivée. En compagnie d’un brillant inspecteur londonien et d’un autre surgi de son passé, Dorry va se retrouver à enquêter sur une affaire dont les racines plongent loin dans...

Tout sauf une ordure


"Ténèbres 2010" est l'avatar contemporain de la revue annuelle Ténèbres, éditée par la petite et néanmoins vaillante maison Dreampress.
Sous une couverture flashy et amusante, on trouve dix nouvelles fantastiques. Français, étranger, confirmé, ou débutant, il y a de tout dans ce numéro. Jetons-y un oeil, au risque de ne pouvoir le récupérer.

Il y a dans "Ténèbres 2010" une superbe nouvelle, forte, émouvante, rare. Une vraie perle qui justifie à soi-seule l'achat de la revue, c'est Noël en Enfer d'Orson Scott Card.

Coupe, de Dena M. Martin est dérangeante comme doit l'être une bonne short story fantastique.

Terry et le loup-garou est une pochade de William Peter Blatty, plutôt drôle mais pas fantastique. La suit une (très) longue et (très) complète interview, pour savoir enfin ce que sa mère fait vraiment en Enfer.

Les faucheurs de Jason Sanford est une histoire déjà faite sous une forme ou sous une autre, mais intelligemment traitée dans une approche que n'aurait pas renié le Greg Egan de Diaspora.

Masques, Nébula 2009 d'Eugie Foster, est une nouvelle imaginative, dérangeante, osée. Elle souffre d'une fin un peu trop abrupte, mais tout ce qui précède est d'excellente facture.

Le reste, bon, je n'en dirais rien.

Ténèbres 2010, Anthologie fantastique

Commentaires

El Jc a dit…
Ce n'est pas la première fois que j'en entend du bien. Du coup je note la référence.
Gromovar a dit…
4 (sûr) voire 5 très correctes sur 10, c'est convenable ; même si on est toujours gonflé en terminant une qu'on n'a pas aimée, mais c'est la loi du genre.