Rituel romain - El Torres - Martinez - Molina

Le meurtre d’un cardinal ébranle le Vatican. Mais ce meurtre est si cruel et si vicieux qu’il va bien au-delà de tout crime ou complot ayant jamais eu lieu au Saint-Siège. Le père John Brennan, connu comme l’exorciste le plus audacieux de l’Église, est rappelé à Rome. Sa mission est de lutter contre le Mal… un mal qui pourrait bien entraîner la destruction totale de l’Église catholique. El Torres encore, et une chronique très courte encore mais cette fois plutôt positive. Rituel romain est une BD d’horreur satanique de ce scénariste que je commence à de plus en plus apprécier. Elle met en scène John Brennan, un prêtre exorciste en rupture de ban après une violation du droit canon . Alors qu’il officie, exilé, en Amérique du Sud, Brennan est rappelé en catastrophe par un ponte du Vatican qui lui octroie un pardon officiel. On a massacré un cardinal à l’intérieur même du palais pontifical, l’institution a besoin de lui. Mais certains ne voient pas d’un bon oeil le retour du banni. Ritue...

La jeunesse n'a pas besoin de sérénité...elle aspire au tragique


Sur la "Confusion des sentiments" de Stefan Zweig, cadeau amical de la pétillante Laura L., je ne dirai pas grand chose, car tout a déjà été dit et écrit (mieux) depuis 80 ans.
Mon seul apport à l'édifice critique sera de confirmer que c'est un chef d'oeuvre. Cette novella est écrite dans un style classique proche du romantisme qui rappelle furieusement le romantisme noir ou le gothique du XIXème siècle. Ecrite à la première personne, avec un seul point de vue, et sous la forme d'une confidence écrite, c'est à dire avec beaucoup de narration et peu de dialogues, "La confusion des sentiments" évoque inévitablement par sa forme le "Dracula" de Bram Stoker ou le "Frankenstein" de Mary Shelley, entre autres.
Le thème abordé, délicieusement scandaleux à l'époque ("divine décadence" se réjouit l'un des personnages du Cabaret de Bob Fosse), participe à la légende. C'est un roman sur la passion intellectuelle, l'amour du savoir, et les rapports maitre-disciple ; sur le secret, les conventions sociales et l'intolérance. C'est aussi un roman sur la socialisation qui aveugle en faisant de ce qui est interdit un point invisible. C'est enfin un beau roman, écrit dans une langue parfaite et délicieusement surannée.
La confusion des sentiments, Stefan Zweig

Commentaires

Munin a dit…
Du Stefan Zweig sur ce blog ! Mon cher, vous êtes décidemment un homme de goût.
arutha a dit…
Que rajouter à ce que viens de dire Munin ? Zweig est mon auteur préféré.
Gromovar a dit…
You're both welcome.
Efelle a dit…
Encore une carence culturelle en ce qui me concerne.
Je ne connais absolument et vais donc aller me renseigner.
Pour une fois que c'est moi qui vous conseille un livre ! C'est une grande joie pour moi de voir que j'ai vu juste !!

Laura.L vous salue bien bas :-)