Livesuit - James SA Corey

Futur lointain. L'humanité, nos descendants, est éparpillée sur quantité de mondes et de systèmes stellaires reliés entre eux grâce à des vaisseaux spatiaux capables de voyager à travers les branes ! Et cette humanité a été attaquée, elle est en guerre. Contre les Carryx, les aliens génocidaires, esclavagistes et largement incompréhensibles du roman The Mercy of Gods . Depuis longtemps et à travers des abîmes d'espace proprement inaccessibles à l'esprit humain. Livesuit est une novella de James S.A. ' Expanse ' Corey. C'est l'histoire de Kirin, un jeune homme de la planète Kaladon. Il a un logement, des activités, des amis, une copine, une vie en somme. Aux infos, presque en fond sonore, Kirin entend des nouvelles de la guerre qui se passe loin, si loin, (« Another solar system had just been killed ») . Puis il passe à autre chose car sa vie est là, sur Kaladon, avec Mina. On se croirait dans le Déjeuner en paix de Stephan Eicher. Quand son meilleur ami, ...

Ante Gothic


Suite et fin (provisoire) de ce qui restera dans l'Histoire comme "L'affaire des graphic novellas de Warren Ellis".
1816, "l'année sans été", à cause, déjà, d'un nuage volcanique : Mary Shelley, Percy Shelley, et Claire Clairmont, sont en route pour Genêve où ils doivent retrouver Lord Byron, dans sa demeure en bord de Lac Léman. C'est lors de ce séjour que Mary Shelley commenca l'écriture du chef d'oeuvre gothique "Frankenstein, le Prométhée moderne". Surgi des cerveaux romantiques de jeunes poètes enfiévrés, le monstre de Frankenstein entra alors pour l'éternité dans l'imaginaire collectif (on pourra voir avec effroi le très mauvais film Gothic de Ken Russel, censé narrer la nuit d'hystérie durant laquelle le monstre fut créé).
Warren Ellis imagine une rencontre entre Mary et sa créature, durant le voyage, avant l'arrivée dans la demeure de Byron. La créature, revenue dans un passé où elle n'existe pas encore pour rencontrer sa créatrice (ouch !), lui montre le passé, l'avenir, l'inspire.
Meilleur que "Aetheric mechanics" en raison d'un ton résolument nostalgique et d'une fin qui, elle, termine l'histoire, "Frankenstein's womb" n'en est pas moins tout aussi largement dispensable.
Frankenstein's womb, Ellis et Oleksicki

Commentaires

Unknown a dit…
cela me fait penser à La villa des mystères, de Frederico Andahazi. il faudrait vraiment que je me le dégotte
Gromovar a dit…
Il en reste un ici : http://www.amazon.fr/Frankensteins-Womb-Warren-Ellis/dp/1592910750/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=english-books&qid=1273488281&sr=8-1

Speede !
Efelle a dit…
Cela me fait penser au Prométhée Invalide de Walter Jon Williams paru l'anthologie Les Continents Perdus.
Gromovar a dit…
Il y a un air de famille en effet. La seule différence, mais elle est de taille, est le caractère uchronique de la nouvelle de Walter Jon Williams, absent de la novella d'Ellis.