L'Oiseau qui boit des larmes - Lee Young-Do

L’Oiseau qui boit des larmes (tome 1, Le Cœur des Nagas) est un roman de Lee Young-Do, premier tome d’une tétralogie de fantasy. Son auteur serait « Le Tolkien coréen » si l’on en croit le sticker apposé sur la couverture. Diable ! Qu’en est-il ? Le monde imaginé par Lee Young-Do est divisé en deux par une Ligne imaginaire. Au sud de celle-ci vivent les Nagas. Ils s’y sont installés non sans violence dans un lointain passé. Au nord on trouve les autres « humains », qu’ils soient Standards, Rekkons, ou Tokkebis. Les Nagas sont petits. Ils ont le corps couvert d’écailles. Ils entendent mal, ce qui fait qu’ils parlent beaucoup moins qu’ils ne nilhent (une forme de communication par la pensée) . Ils voient en revanche très bien, notamment les différences de température. Ils vivent dans une société matriarcale, sous la domination de matrones qui traitent les mâles comme un cheptel reproducteur – à l’exception des Protecteurs qui ont épousé la déesse et la servent dans un...

Nocturne


Début récent d'une bien jolie série au Lombard : "Les carnets de Darwin".
"L'oeil des celtes", premier tome de cette série signée Ocana et Runberg, introduit le lecteur au personnage de Charles Darwin, un homme bien plus mystérieux qu'il n'y parait. Chargé par le premier ministre d'enquêter sur des meurtres étranges commis sur un chantier de chemin de fer, il se lance à la recherche d'une créature légendaire dans l'Angleterre de la seconde moitié du XIXème siècle.
Le scénario de "L'oeil des celtes" parvient à amener à la connaissance du lecteur de nombreux sujets d'interrogation, sans en dévoiler trop, ni être hermétiquement cryptique. La trame narrative est agréablement conduite, elle permet de suffisamment progresser dans ce premier volume pour avoir le sentiment d'avoir compris quelques points tout en laissant assez de questions sans réponse pour donner envie d'en savoir plus avec le tome suivant.
L'Angleterre de 1860, en pleine croissance au prix d'une grande dureté sociale, est subtilement évoquée. Le personnage de Darwin évoque un inquiétant héros de Stevenson (trouvez lequel). Le graphisme, superbe, donne à voir une Angleterre sombre, de la nuit des forêts à celle des villes noyées dans le brouillard. Divers procédés cinématographiques sont utilisés, en particulier la vision subjective, et un flou, suggérant la vitesse, qui cache plus qu'il ne montre.
J'attends avec impatience le tome 2 pour avoir quelques réponses aux questions soulevées par ce premier opus.
L'oeil des celtes, Les carnets de Darwin t.1, Ocana, Runberg

Commentaires

"Le personnage de Darwin évoque un inquiétant héros de Stevenson (trouvez lequel)."

Juste à voir la couverture: Dr. Jekyll, bien sûr. Et son alter ego, cela va de soi.
minifourmi a dit…
Ou Mr. Hide? Me tente bien cette petite BD... A voir si je la trouve à la bibliothèque!
Gromovar a dit…
Secoue ta bibliothécaire. Menace-la au besoin.