DUST 1 London Falling - Lites - Fabbri

Un petit comic excitant à lire pendant les fêtes de Noël : Dust #1, London Falling . Cette référence aux Clash – est-elle volontaire ? – te signale, lecteur, que l’action va se passer à Londres et que les temps y sont sûrement plus difficiles que A-changin’ (tu as la ref. là?) . Let’s have a look ! 1947, une grosse décennie après une double invasion extraterrestre ou extradimensionnelle (c’est peu clair) , Londres est envahie et occupée par des armées nazies qui ont fait feu du bois qu’ont apporté les visiteurs surnaturels. Tout est perdu ! Tout, non. Reste une résistance qui lutte pied à pied contre l’occupant alors même que la population évacue, dans un sauve-qui-peut qui ne présage néanmoins rien de bon. C’est une petite équipe de cette Résistance qui va devoir traverser, à grands péril pour elle, une Londres écrasée par les bombardements nazis, parcourue de patrouilles allemandes qui circulent en voiture ou à motos mais aussi à l’intérieur de méchas de combat ou dans les airs, équi...

Nocturne


Début récent d'une bien jolie série au Lombard : "Les carnets de Darwin".
"L'oeil des celtes", premier tome de cette série signée Ocana et Runberg, introduit le lecteur au personnage de Charles Darwin, un homme bien plus mystérieux qu'il n'y parait. Chargé par le premier ministre d'enquêter sur des meurtres étranges commis sur un chantier de chemin de fer, il se lance à la recherche d'une créature légendaire dans l'Angleterre de la seconde moitié du XIXème siècle.
Le scénario de "L'oeil des celtes" parvient à amener à la connaissance du lecteur de nombreux sujets d'interrogation, sans en dévoiler trop, ni être hermétiquement cryptique. La trame narrative est agréablement conduite, elle permet de suffisamment progresser dans ce premier volume pour avoir le sentiment d'avoir compris quelques points tout en laissant assez de questions sans réponse pour donner envie d'en savoir plus avec le tome suivant.
L'Angleterre de 1860, en pleine croissance au prix d'une grande dureté sociale, est subtilement évoquée. Le personnage de Darwin évoque un inquiétant héros de Stevenson (trouvez lequel). Le graphisme, superbe, donne à voir une Angleterre sombre, de la nuit des forêts à celle des villes noyées dans le brouillard. Divers procédés cinématographiques sont utilisés, en particulier la vision subjective, et un flou, suggérant la vitesse, qui cache plus qu'il ne montre.
J'attends avec impatience le tome 2 pour avoir quelques réponses aux questions soulevées par ce premier opus.
L'oeil des celtes, Les carnets de Darwin t.1, Ocana, Runberg

Commentaires

"Le personnage de Darwin évoque un inquiétant héros de Stevenson (trouvez lequel)."

Juste à voir la couverture: Dr. Jekyll, bien sûr. Et son alter ego, cela va de soi.
minifourmi a dit…
Ou Mr. Hide? Me tente bien cette petite BD... A voir si je la trouve à la bibliothèque!
Gromovar a dit…
Secoue ta bibliothécaire. Menace-la au besoin.