The End of the World as we Know it - Anthologie The Stand

Il y a des années j’ai lu et apprécié The Stand – même si j’ai un peu allégé ce très (trop) long roman. J’ai ensuite lu l’adaptation BD , ce qui prouve que mon appréciation n’était pas fake. Voilà que sort une anthologie coécrite par certains des bons auteurs du moment. Elle revisite l’univers de The Stand , y retourne, nous en dit plus sur des choses que King n’avait pas trouvé le temps de raconter, nous offre le plaisir coupable de retourner arpenter une terre ravagée. Edité par Christopher Golden et Brian Keene, doté d’une introduction de Stephen King, d’une préface de Christopher Golden et d’une postface de Brian Keene, The End of the World as we Know it rassemble des textes de Wayne Brady et Maurice Broaddus, Poppy Z. Brite, Somer Canon, C. Robert Cargill, Nat Cassidy, V. Castro, Richard Chizmar, S. A. Cosby, Tananarive Due et Steven Barnes, Meg Gardiner, Gabino Iglesias, Jonathan Janz, Alma Katsu, Caroline Kepnes, Michael Koryta, Sarah Langan, Joe R. Lansdale, Tim Lebbon, Josh...

Nocturne


Début récent d'une bien jolie série au Lombard : "Les carnets de Darwin".
"L'oeil des celtes", premier tome de cette série signée Ocana et Runberg, introduit le lecteur au personnage de Charles Darwin, un homme bien plus mystérieux qu'il n'y parait. Chargé par le premier ministre d'enquêter sur des meurtres étranges commis sur un chantier de chemin de fer, il se lance à la recherche d'une créature légendaire dans l'Angleterre de la seconde moitié du XIXème siècle.
Le scénario de "L'oeil des celtes" parvient à amener à la connaissance du lecteur de nombreux sujets d'interrogation, sans en dévoiler trop, ni être hermétiquement cryptique. La trame narrative est agréablement conduite, elle permet de suffisamment progresser dans ce premier volume pour avoir le sentiment d'avoir compris quelques points tout en laissant assez de questions sans réponse pour donner envie d'en savoir plus avec le tome suivant.
L'Angleterre de 1860, en pleine croissance au prix d'une grande dureté sociale, est subtilement évoquée. Le personnage de Darwin évoque un inquiétant héros de Stevenson (trouvez lequel). Le graphisme, superbe, donne à voir une Angleterre sombre, de la nuit des forêts à celle des villes noyées dans le brouillard. Divers procédés cinématographiques sont utilisés, en particulier la vision subjective, et un flou, suggérant la vitesse, qui cache plus qu'il ne montre.
J'attends avec impatience le tome 2 pour avoir quelques réponses aux questions soulevées par ce premier opus.
L'oeil des celtes, Les carnets de Darwin t.1, Ocana, Runberg

Commentaires

"Le personnage de Darwin évoque un inquiétant héros de Stevenson (trouvez lequel)."

Juste à voir la couverture: Dr. Jekyll, bien sûr. Et son alter ego, cela va de soi.
minifourmi a dit…
Ou Mr. Hide? Me tente bien cette petite BD... A voir si je la trouve à la bibliothèque!
Gromovar a dit…
Secoue ta bibliothécaire. Menace-la au besoin.