Début des années 60. Cinq étudiants en mathématiques du MIT parcourent, autour de Noël, des centaines de kilomètres dans une bien inconfortable camionnette vers une mystérieuse destination. Cinq ! Il serait sans doute plus judicieux de dire quatre plus une. Ou trois plus deux. Car, parmi les cinq se trouvent Crystal Singer, génie mathématique comme il s’en trouve peu, et Rick, son petit ami, amoureux et admiratif, enveloppé à son corps défendant dans les affres d’une passion dévorante que Crystal partage mais qu’elle ne peut pas exprimer comme lui le fait. Loin de là. Car Crystal Singer n’est pas comme vous et moi (en ce qui me concerne, au moins, c’est sûr) . Crystal Singer, tout juste un peu plus de vingt ans, pense avoir déchiffré l’énigme mathématique posée en lettres fluorescentes bleues sur le sol de leur propre planète par ces Martiens avec qui l’humanité communique, d’opposition en opposition, à coups de messages titanesques, depuis presque cent ans et la découverte des canaux
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Commentaires
--> Excellent, je ne connaissais pas mais c'est très juste.
En tout cas, ça se rapproche assez de ce qui m'a toujours effrayé dans le concept de "monstre" qui permet à l'homme de parfois échapper à la responsabilité voire au simple questionnement.
Des tueurs en série comme Ed Gein exercent très souvent une fascination morbide sur les gens (même les psychiatres qui les approchent) et pourtant la folie qui les touche est bien fondamentalement humaine.
Dans un autre registre, certains prêtent à Hitler un pouvoir quasi hypnotique, sentiment renforcé par des extraits de discours assez virulents... sauf qu'à l'époque, tout le monde ou presque s'exprimait ainsi. J'ai encore pu revoir hier une intervention du président Benes, alors que le sort de la Tchécoslovaquie est quasiment réglé, et il est curieux de constater qu'il a les mêmes intonations et la même gestuelle qu'Hitler. Pourtant le pauvre homme était bien différent.
Mais dans un cas, un comportement, une manière de s'exprimer, paraissent anodins, dans l'autre, ils servent à entretenir l'illusion d'une rupture nette entre hommes et "monstres" (sous-entendu ceux qui basculent dans une horreur dont on ne souhaite pas admettre la proximité avec ce que nous, êtres humains "normaux", parvenons à refouler la plupart du temps).
Bref, ce livre m'a l'air intéressant, il faudra que je vois ça de plus près.
Merci en tout cas pour toutes ces idées de lecture "alternative". ;o)